1. Accueil
  2. Actu
  3. Tech
  4. Noter ses amis ou ses ex, simuler une chirurgie esthétique... 9 applis mobiles qui font polémique
5 min de lecture

Noter ses amis ou ses ex, simuler une chirurgie esthétique... 9 applis mobiles qui font polémique

EN IMAGES - Certaines sont sexistes, d'autres, anonymes, favorisent le harcèlement ou les insultes... Tour d'horizon des applications mobiles les plus controversées.

  • Peeple, l'appli qui fait un flop avant sa sortie
    Crédits : Peeple
  • Lulu, l'appli qui permet aux filles de noter les garçons
    Crédits : Lulu / iTunes
  • Avec I Am a Man, les hommes peuvent noter les dates de règles de leurs partenaires
    Crédits : I Am a Man / iTunes
  • SOS PMS, l'appli sexiste de Sanofi qui donnait des conseils aux hommes pour survivre aux jours de règles de leur compagne
    Crédits : Sanofi / SOS PMS
  • Gossip permet de répandre des rumeurs anonymement
    Crédits : Gossip / iTunes
  • Yik Yak permet de poster des messages anonymes et de se géolocaliser
    Crédits : Yik Yak / iTunes
  • SkinneePix, l'appli qui amaigrit les selfies
    Crédits : SkinneePix / iTunes
  • Plastic Surgery Simulator, pour simuler des actes de chirurgie esthétique
    Crédits : Plastic Surgery Simulator / iTunes
  • Adult Player, la fausse appli porno qui rackette ses utilisateurs
    Crédits : Be Geek
Charlie Vandekerkhove
Je m'abonne à la newsletter « Infos »

Il y a celles qui sont désactivées temporairement, celles qui sont interdites et retirées de la vente quelques semaines après leur sortie et celles qui font polémique mais sont toujours répertoriées sur iTunes ou Google Play. Il est notamment reproché à ces applications de présenter des risques en termes de respect de la vie privée ou de véhiculer des idées racistes, sexistes ou homophobes...

Retirée de la vente il y a un an et téléchargée à 10.000 reprises, Ass Hunter proposait par exemple de tirer sur des homosexuels et de les tuer, comme le rappelle Business Insider. "Les homosexuels peuvent se cacher dans les buissons et vous attraper. N'oubliez-pas ! Quand ils vous attrapent ils font de vous ce qu'ils veulent ;)", pouvait-on lire dans le texte de présentation de l'application. Toutes les applis problématiques ne sont pas aussi explicitement violentes mais ne manquent pas.

Avec "Peeple" et "Lulu", notez vos amis et vos ex

Ce TripAdvisor d'un genre nouveau permettra bientôt de noter... des gens. Imaginée par deux Américaines, Peeple permet d'attribuer à des personnes (ses amis, les membres de sa famille, le livreur de pizza ou son voisin) des commentaires positifs ou négatifs et un nombre d'étoiles, correspondant à une "note". Le projet fait déjà polémique, poussant ses créatrices à revoir leur copie. Comme le souligne la BBC, les comptes Twitter et Facebook de Peeple ont été supprimés. Le site ne renvoie plus qu'à une page d'accueil, le lancement a été avancé de novembre au 12 octobre, et surtout, les principes de l'application ont été modifiés.

À en croire une déclaration publiée sur LinkedIn, Julia Cordray tenterait désormais de faire passer Peeple pour une invention "positive". L'appli prévoyait de pouvoir noter les gens à partir de leur simple numéro de téléphone et de leur créer un profil sans leur consentement. Ce ne sera finalement pas possible. Chacun devra donner son autorisation pour que les avis le concernant soient publiés et les commentaires "négatifs" pourraient finalement ne pas exister sur la plate-forme. 

À lire aussi

Sur le même principe, ou presque, Lulu permet de noter ses ex. Ici, le but est d'éviter à d'autres de mauvaises expériences, ou, au contraire, de pouvoir les mettre sur la bonne piste. L'appli compile des avis sur des hommes uniquement et ne s'adresse qu'aux femmes. Selon sa description sur iTunes, l'application permet aux femmes de faire des recherches sur leurs futurs ou nouveaux partenaires et aux hommes d'avoir un "feedback", des commentaires personnalisés sur eux.

"I am a Man" et "SOS PMS" : les règles des femmes vues par les hommes

Quand des applis s'attaquent au sujet des règles... mais à destination des hommes, le résultat est catastrophique. Deux exemples récents le prouvent. L'un a été développé par le groupe pharmaceutique Sanofi, en Italie, et appelé "SOS PMS" (SOS Syndrome prémenstruel). Sur un ton "humoristique", l'appli se propose d'accompagner les hommes afin de les aider à "survivre" à cette période tous les mois. Un calendrier permet de noter les dates des menstruations. Des alertes délivrent des conseils en fonction de la date : quel cadeau lui offrir, quelle attention lui manifester, etc. Le tout en jouant sur les clichés habituels de la femme hystérique avant ses règles.

Devant le tollé provoqué par le lancement de SOS PMS, Sanofi a précisé au Huffington Post que les vidéos de présentation et l'application elle-même avaient été supprimées. L'une des vidéos, en italien, est toujours disponible sur YouTube. Elle reprend plusieurs dates importantes de l'histoire en les expliquant par le Syndrome prémenstruel.

Dans la même veine, I Am a Man, toujours accessible sur iTunes mais pas mise à jour, semble-t-il, propose le même principe de calendrier. Les utilisateurs peuvent y noter les dates des règles de leur(s) chère(s) et tendre(s). Le texte de présentation précise bien que le système fonctionne avec plusieurs personnes, dans le cas de relations multiples, donc. Mais pas d'inquiétude, il est précisé qu'il existe un mot de passe par conquête et par calendrier. Ainsi, si votre petite amie tombe sur l'application et vous demande d'y accéder, elle ne verra apparaître que son nom. Le but de l'application ? Aider à "prévenir les malentendus" et à "préserver" ses relations...

"Gossip", "Yik Yak" et "Secret", le règne de l'anonymat

Suspendue quelques semaines, l'application Gossip a été relancée en France au début du mois de juin. Elle permet de partager, dans une limite de 140 caractères, des messages anonymes et qui n'apparaissent qu'une fois à l'écran, accompagnés d'une photo ou d'une vidéo. Censée véhiculer des rumeurs, Gossip a été accusée de favoriser le harcèlement et de contribuer, dans certains établissements scolaires, à instaurer une mauvaise ambiance. Dans sa nouvelle version, la modération a été "renforcée", selon ses créateurs.

Sur le même modèle, Secret permet de s'identifier avec son numéro de portable ainsi que son compte Facebook et de diffuser sur mobile des "secrets" à partager avec ses contacts et leurs amis. Lancée par deux anciens employés de Google, elle a été retirée de l'Apple Store un an et demi après son lancement. Malgré le développement d'un bouclier "anti-harcèlement", de nombreux problèmes de sécurité ont aussi été révélés, montrant notamment que les messages postés n'étaient finalement pas si anonymes. Yik Yak, elle, permet de vous géolocaliser et de poster des messages anonymes de 200 caractères maximum. Mais ces messages peuvent aisément se transformer en insultes ou menaces et l'appli soulève les mêmes débats que ses semblables.

"SkinneePix" et "Plastic Surgery", pour s'amincir ou se refaire le nez

SkinneePix est destiné aux amateurs de selfie mais pas seulement. Cette appli mobile permet de se prendre en photo et de s'amaigrir, faisant perdre virtuellement jusqu'à 7 kilos environ. Testée par plusieurs rédactions, française et anglaise, l'application semble surtout donner mauvaise mine aux personnes photographiées, dont les visages apparaissent émaciés et tirés. Au-delà de son intérêt tout relatif, c'est surtout le message véhiculé qui est problématique. "SkinneePix rend vos photos belles et vous aide à vous sentir bien", peut-on lire sur iTunes.

Plus effrayante encore, Plastic Surgery Simulator permet de simuler, comme son nom l'indique, une chirurgie esthétique, soit pour s'amuser, soit pour se préparer à passer sur le billard et avoir une idée du résultat avant qu'il ne soit irréversible : opération du nez, augmentation ou réduction de la poitrine ou des fesses, liposuccion... Les actes les plus courants sont disponibles, car "la beauté est un droit". Jusqu'en 2014, une version "Chirurgie esthétique pour Barbie" existait, à destination des petites filles, présentant une jeune fille "tellement en surpoids qu'aucun régime ne peut l'aider", comme le notait le Time. À l'initiative du site EverydaySexism, une campagne de mobilisation sur Twitter a poussé Apple à retirer l'application de sa plate-forme. Mattel a nié tout lien avec ce jeu qui utilisait sa fameuse poupée blonde.

"Adult Player", l'appli porno qui vous rackette

Se présentant comme une application Android qui permet de visionner des vidéos pornographiques sur mobile, Adult Player est en réalité un "raçongiciel", un logiciel malveillant. L'application prend l'utilisateur en photo (et potentiellement dans une position compromettante) puis bloque le téléphone et affiche un message d'alerte, provenant soi-disant du FBI. Il réclame ensuite 500 dollars par Paypal à l’utilisateur pour débloquer le téléphone. Il est d'ailleurs recommandé aux utilisateurs de ne télécharger que les applications sur les plates-formes dédies, comme Google Play et iTunes.

La rédaction vous recommande

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info
En Direct
/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte