Il y a celles qui sont désactivées temporairement, celles qui sont interdites et retirées de la vente quelques semaines après leur sortie et celles qui font polémique mais sont toujours répertoriées sur iTunes ou Google Play. Il est notamment reproché à ces applications de présenter des risques en termes de respect de la vie privée ou de véhiculer des idées racistes, sexistes ou homophobes...
Retirée de la vente il y a un an et téléchargée à 10.000 reprises, Ass Hunter proposait par exemple de tirer sur des homosexuels et de les tuer, comme le rappelle Business Insider. "Les homosexuels peuvent se cacher dans les buissons et vous attraper. N'oubliez-pas ! Quand ils vous attrapent ils font de vous ce qu'ils veulent ;)", pouvait-on lire dans le texte de présentation de l'application. Toutes les applis problématiques ne sont pas aussi explicitement violentes mais ne manquent pas.
Ce TripAdvisor d'un genre nouveau permettra bientôt de noter... des gens. Imaginée par deux Américaines, Peeple permet d'attribuer à des personnes (ses amis, les membres de sa famille, le livreur de pizza ou son voisin) des commentaires positifs ou négatifs et un nombre d'étoiles, correspondant à une "note". Le projet fait déjà polémique, poussant ses créatrices à revoir leur copie. Comme le souligne la BBC, les comptes Twitter et Facebook de Peeple ont été supprimés. Le site ne renvoie plus qu'à une page d'accueil, le lancement a été avancé de novembre au 12 octobre, et surtout, les principes de l'application ont été modifiés.
À en croire une déclaration publiée sur LinkedIn, Julia Cordray tenterait désormais de faire passer Peeple pour une invention "positive". L'appli prévoyait de pouvoir noter les gens à partir de leur simple numéro de téléphone et de leur créer un profil sans leur consentement. Ce ne sera finalement pas possible. Chacun devra donner son autorisation pour que les avis le concernant soient publiés et les commentaires "négatifs" pourraient finalement ne pas exister sur la plate-forme.
Sur le même principe, ou presque, Lulu permet de noter ses ex. Ici, le but est d'éviter à d'autres de mauvaises expériences, ou, au contraire, de pouvoir les mettre sur la bonne piste. L'appli compile des avis sur des hommes uniquement et ne s'adresse qu'aux femmes. Selon sa description sur iTunes, l'application permet aux femmes de faire des recherches sur leurs futurs ou nouveaux partenaires et aux hommes d'avoir un "feedback", des commentaires personnalisés sur eux.
Quand des applis s'attaquent au sujet des règles... mais à destination des hommes, le résultat est catastrophique. Deux exemples récents le prouvent. L'un a été développé par le groupe pharmaceutique Sanofi, en Italie, et appelé "SOS PMS" (SOS Syndrome prémenstruel). Sur un ton "humoristique", l'appli se propose d'accompagner les hommes afin de les aider à "survivre" à cette période tous les mois. Un calendrier permet de noter les dates des menstruations. Des alertes délivrent des conseils en fonction de la date : quel cadeau lui offrir, quelle attention lui manifester, etc. Le tout en jouant sur les clichés habituels de la femme hystérique avant ses règles.
Devant le tollé provoqué par le lancement de SOS PMS, Sanofi a précisé au Huffington Post que les vidéos de présentation et l'application elle-même avaient été supprimées. L'une des vidéos, en italien, est toujours disponible sur YouTube. Elle reprend plusieurs dates importantes de l'histoire en les expliquant par le Syndrome prémenstruel.
Dans la même veine, I Am a Man, toujours accessible sur iTunes mais pas mise à jour, semble-t-il, propose le même principe de calendrier. Les utilisateurs peuvent y noter les dates des règles de leur(s) chère(s) et tendre(s). Le texte de présentation précise bien que le système fonctionne avec plusieurs personnes, dans le cas de relations multiples, donc. Mais pas d'inquiétude, il est précisé qu'il existe un mot de passe par conquête et par calendrier. Ainsi, si votre petite amie tombe sur l'application et vous demande d'y accéder, elle ne verra apparaître que son nom. Le but de l'application ? Aider à "prévenir les malentendus" et à "préserver" ses relations...
Suspendue quelques semaines, l'application Gossip a été relancée en France au début du mois de juin. Elle permet de partager, dans une limite de 140 caractères, des messages anonymes et qui n'apparaissent qu'une fois à l'écran, accompagnés d'une photo ou d'une vidéo. Censée véhiculer des rumeurs, Gossip a été accusée de favoriser le harcèlement et de contribuer, dans certains établissements scolaires, à instaurer une mauvaise ambiance. Dans sa nouvelle version, la modération a été "renforcée", selon ses créateurs.
Sur le même modèle, Secret permet de s'identifier avec son numéro de portable ainsi que son compte Facebook et de diffuser sur mobile des "secrets" à partager avec ses contacts et leurs amis. Lancée par deux anciens employés de Google, elle a été retirée de l'Apple Store un an et demi après son lancement. Malgré le développement d'un bouclier "anti-harcèlement", de nombreux problèmes de sécurité ont aussi été révélés, montrant notamment que les messages postés n'étaient finalement pas si anonymes. Yik Yak, elle, permet de vous géolocaliser et de poster des messages anonymes de 200 caractères maximum. Mais ces messages peuvent aisément se transformer en insultes ou menaces et l'appli soulève les mêmes débats que ses semblables.
SkinneePix est destiné aux amateurs de selfie mais pas seulement. Cette appli mobile permet de se prendre en photo et de s'amaigrir, faisant perdre virtuellement jusqu'à 7 kilos environ. Testée par plusieurs rédactions, française et anglaise, l'application semble surtout donner mauvaise mine aux personnes photographiées, dont les visages apparaissent émaciés et tirés. Au-delà de son intérêt tout relatif, c'est surtout le message véhiculé qui est problématique. "SkinneePix rend vos photos belles et vous aide à vous sentir bien", peut-on lire sur iTunes.
Plus effrayante encore, Plastic Surgery Simulator permet de simuler, comme son nom l'indique, une chirurgie esthétique, soit pour s'amuser, soit pour se préparer à passer sur le billard et avoir une idée du résultat avant qu'il ne soit irréversible : opération du nez, augmentation ou réduction de la poitrine ou des fesses, liposuccion... Les actes les plus courants sont disponibles, car "la beauté est un droit". Jusqu'en 2014, une version "Chirurgie esthétique pour Barbie" existait, à destination des petites filles, présentant une jeune fille "tellement en surpoids qu'aucun régime ne peut l'aider", comme le notait le Time. À l'initiative du site EverydaySexism, une campagne de mobilisation sur Twitter a poussé Apple à retirer l'application de sa plate-forme. Mattel a nié tout lien avec ce jeu qui utilisait sa fameuse poupée blonde.
Se présentant comme une application Android qui permet de visionner des vidéos pornographiques sur mobile, Adult Player est en réalité un "raçongiciel", un logiciel malveillant. L'application prend l'utilisateur en photo (et potentiellement dans une position compromettante) puis bloque le téléphone et affiche un message d'alerte, provenant soi-disant du FBI. Il réclame ensuite 500 dollars par Paypal à l’utilisateur pour débloquer le téléphone. Il est d'ailleurs recommandé aux utilisateurs de ne télécharger que les applications sur les plates-formes dédies, comme Google Play et iTunes.
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