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L'invasion des rats taupiers dans le Cantal donne des sueurs froides aux agriculteurs

Les rats taupiers ou campagnols ressemblent à une grosse souris et adorent creuser des galeries sous terre. Dans le Massif central, la population du campagnol explose, ce qui fait s'arracher les cheveux aux agriculteurs et aux éleveurs.

Le campagnol roussâtre fait partie des rongeurs susceptibles de transmettre des hantavirus
Le campagnol roussâtre fait partie des rongeurs susceptibles de transmettre des hantavirus
Crédit : Flickr / Creative Commons
L'invasion des rats taupiers dans le Cantal donnent des sueurs froides aux agriculteurs
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Guillemette Franquet

Cédric Villemonteil, éleveur de bovins à Sourniac dans le Cantal, poste régulièrement des vidéos sur son quotidien. "Les rats creusent des galeries sous nos prairies pour manger les racines des plantes. Au lieu d'avoir de l'herbe, qui est déjà mort puisqu'ils ont bouffé les racines, on se retrouve avec des tumulus de terre en surface", explique Cédric Villemonteil. 

Les conséquences financières peuvent être catastrophiques. Les éleveurs peinent à nourrir ensuite leurs bêtes puisqu'il n'y a plus d'herbe, surtout l'hiver quand les stocks de foin n'ont pas pu être faits. 

Il a lancé un appel à l'aide à Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture, en vidéo sur Twitter : "Je vous demande d'intervenir, c'est un enjeu de santé publique. Il va falloir venir nous voir et trouver une solution pour ces bêbêtes. Moralement et financièrement, c'est plus possible de tenir".

La vidéo a été vue plus de 600.000 fois. Cédric Villemonteil a été invité à un groupe de travail au Sénat. La difficulté est que cette recrudescence du campagnol dans le Massif central, on ne se l’explique pas vraiment. C’est un animal qui se reproduit vite mais d'habitude, la population s'autorégule. Elle est peut-être due à la baisse de l’utilisation des pesticides ou encore les hivers trop doux.

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Plusieurs solutions : modifier les haies pour attirer d’autres prédateurs naturels (des renards, des buses, des hermines), poser des pièges ou encore stériliser les mâles, mais la recherche doit encore travailler dessus

Avec le salon de l’Agriculture qui s’ouvre samedi à Paris, nul doute que le problème sera soulevé. 

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