L'hydrogène pourrait être la solution idéale pour contrer le changement climatique. On trouve cette ressource en abondance et elle reste respectueuse de l'environnement.
D'ailleurs l'Allemagne en a fait sa priorité, elle compte investir quelque neuf milliards d'euros afin de devenir le leader sur la production et l'utilisation d'hydrogène dans les années à venir. La France de son côté mise moins gros dessus, elle y investit 100 millions d'euros par an.
On différencie trois formes d'hydrogène. Celui qui est aujourd'hui utilisé par l'industrie, notamment dans la production d’ammoniac et de méthanol, mais aussi pour le raffinage de carburant, biocarburant et des produits pétroliers. Mais la grande majorité, 95%, de l'hydrogène utilisé est issu de gaz naturels. On l'appelle hydrogène "gris", il rejette du CO2 dans l'air. On en produit environ 70 millions de tonnes chaque année.
Lorsque le carbone émis est capté puis stocké ou immédiatement réutilisé, on a alors à faire à de l'hydrogène dit "bleu". Cette technique n'est toujours pas parfaitement au point encore à l'heure actuelle.
Enfin, il reste l'hydrogène "vert", c'est celui-ci qui intéresse le monde entier. Non-polluant, il semble idéal pour lutter contre le réchauffement climatique. Il pourrait contribuer à "décarboner" de nombreux secteurs polluants à commencer par l'automobile et la chimie.
Si cet hydrogène interpelle les défenseurs de la planète, c'est en grande partie car elle est capable de stocker de l'énergie en grande quantité puis de la redistribuer sous forme d'électricité.
Cette caractéristique ouvre les portes à la transition d'énergie fossile à énergie renouvelable. Il pourrait entre autres stocker l'énergie produite par une éolienne pour la redistribuer lorsqu'elle n'en produit pas assez ou celle d'un panneau photovoltaïque lorsque le soleil ne brille plus.
De plus, l'hydrogène se trouve aisément. Il peut être dans l'eau et même dans le corps humain, qui en est composé à 10%. Une telle abondance rend cette ressource durable à long terme.
Un premier problème se pose au sujet de cet hydrogène "vert". Son processus de fabrication nécessite une quantité importante d'énergie. Or celle-ci ne peut pas être aussi propre. Pour devenir "vert" l'hydrogène doit auparavant être liquéfié ou comprimé car il s'agit d'un gaz très dense.
Second problème, son prix. Selon Les Echos, la production de cette ressource avec un électrolyseur coûte jusqu'à 5 euros le kilogramme. Contre 2,50 euros pour l'hydrogène bleu et 1,50 euros pour le "gris".
Le dernier problème concerne sa dangerosité. L'hydrogène présente des risques de fuites élevés. Ses molécules de petite taille peuvent s'échapper même à travers des failles minuscules.
Ce gaz, très inflammable, requiert une énergie moins importante pour s'enflammer. De plus, il se propage très vite en cas de fuite, risquant de former une nappe explosive très dangereuse.
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