A la Une, une des grandes erreurs judiciaire de l’après-guerre : L’affaire Mauvillain. Au soir du 9 janvier 1975, une retraitée ancienne professeure de piano, est retrouvée le crâne fracassé, à son domicile de La Rochelle. A l’arrivée des secours, la victime est encore vivante. Lorsqu’un médecin lui demande ce qui s’est passé et qui l’a frappée, elle murmure « le mari de l’infirmière qui fait les piqûres, Madame Mauvillain ». Puis elle tombe dans le coma… Malgré l’absence de témoin, sans preuve matérielle, sans arme du crime, jamais retrouvée, et surtout sans mobile, Guy Mauvillain sera condamné à 18 ans de réclusion par la cour d’assises de Saintes au cours d’un procès d’une demi-journée et après une délibération des jurés de 20 minutes ! Dix ans plus tard, après 2.455 jours de prison, Guy Mauvillain sera reconnu définitivement innocent.
Maitre
Jean Yves Dupeux, du barreau de Paris,qui fut l’avocat de Guy Mauvillain. Le chroniqueur judiciaire Paul Lefêvre qui avait diffusé sur Antenne 2 en
1980, une contre-enquête au cours de laquelle il avait retrouvé un témoin
essentiel qu innocentait Mauvillain, Jean
Berthelot, journaliste indépendant, qui signe
dans le dernier numéro de la revue trimestrielle « Sang-Froid » un
long dossier : « L’affaire qui a changé ma vie », dans lequel
Paul Lefêvre vous raconte comment il s’est battu pendant six ans pour faire
reconnaître l’innocence de Mauvillain, dont il était totalement convaincu….
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