IVG : Monseigneur André Vingt-Trois "regrette qu'un délai de réflexion soit jugé déresponsabilisant"
REPLAY / INVITÉ RTL - Le délai de réflexion lors d'un IVG a été supprimé par l'Assemblée nationale le 19 mars dernier, dans un amendement au projet de loi Santé.

Dans le cadre de la loi Santé, l'Assemblée nationale a voté la suppression du délai de réflexion imposé aux femmes qui souhaitent avorter. Une décision regrettée "profondément" par Monseigneur André Vingt-Trois. "Je regrette encore plus l'argument qui a été donné de dire qu'un délai de réflexion est déresponsabilisant".
"C'est certainement une période difficile mais il ne faut pas croire qu'elle sera moins difficile parce qu'on aura dit 'vous n'avez pas besoin de réfléchir'", a-t-il lancé.
L'accompagnement en fin de vie, un second débat
Autre réflexion, l'accompagnement de fin de vie proposé par Jean Leonetti (UMP) et Alain Claeys (PS). "Qu'il puisse y avoir des dérives, ça je le crains. Mais je ne crois pas que les deux co-auteurs ont conçu le mécanisme pour aboutir à une dérive", a lancé Monsieur André Vingt-Trois avant d'évoquer une "politique plus définie".
Si on ne prend pas position sur les choses qui concernent la vie humaine, on peut aussi s'intéresser au football
Monseigneur André Vingt-Trois
Et si certains regrettent le positionnement de l'Église sur ces questions sociétales, le cardinal a une réponse, non sans ironie. "Si on ne prend pas position sur les choses qui concernent la vie humaine, on peut aussi s'intéresser au football mais ce n'est pas forcément mieux".
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