Islam de France : Valls veut empêcher les financements étrangers
Manuel Valls a indiqué ce jeudi vouloir des mesures pour empêcher le financement de l'islam de France par des pays étrangers.
Manuel Valls veut des mesures pour empêcher le financement de l'islam de France par "un certain nombre de pays étrangers", a-t-il affirmé ce jeudi 12 février, en souhaitant un modèle d'"islam totalement intégré, totalement compatible avec les valeurs de la République".
Le Premier ministre a annoncé que le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, engagerait "dans les prochains jours" un cycle de consultations très large qui devra poser "toutes les questions" sur l'avenir de l'organisation du culte musulman en France.
Il faut prendre un certain nombre de mesures pour, demain, empêcher ces financements
Manuel Valls
"Comment accepter que l'islam de France reçoive des financements d'un certain nombre de pays étrangers, quels qu'ils soient ? C'est une première question qui doit être posée. Et si on la pose, et bien cela veut dire qu'il faut prendre un certain nombre de mesures pour, demain, empêcher ces financements, notamment quand ils confortent un certain nombre de comportements", a dit Manuel Valls à l'Assemblé.
Il faut désigner tout simplement ceux qui (...) cherchent à changer la face de l'islam
"Et puis allons encore plus loin : il y a un débat au sein même de l'islam. Et il faut désigner tout simplement ceux qui, à l'extérieur ou à l'intérieur de notre pays, cherchent à changer la face de l'islam", a plaidé Manuel Valls.
Certains salafistes, certains quartiers
Il faut selon lui "s'inquiéter notamment de l'influence des Frères musulmans, s'inquiéter de l'influence d'un certain nombre de groupes salafistes qui se retrouvent dans un certain nombre de quartiers", évoquant également l'influence "particulièrement inquiétante" de ces groupes "dans la mouvance tchétchène".
"Le gouvernement est très déterminé à faire un certain nombre de propositions qui vont bien au-delà d'un certain nombre de mesures qui ont été prises, parfois de bricolage ou de dispositifs qui nous ont coûté très cher dans l'organisation du culte musulman", a-t-il poursuivi.
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