INVITÉE RTL - Salon de l’agriculture : "Il faut que ça se passe dans le calme", pense Christiane Lambert

Pour l’ouverture du Salon de l'agriculture, Christiane Lambert, présidente de la Fédération des industriels de la charcuterie, s’est confiée au micro de RTL sur l’ambiance qui règne dans les allées.

Christiane Lambert, au Salon de l'agriculture en 2023.

Crédit : LOIC VENANCE / AFP

AGRICULTURE - Christiane Lambert est l'invitée de Antoine Cavaillé-Roux

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Christiane Lambert, ancienne patronne de la FNSEA entre 2017 et 2023, aujourd’hui à la tête de la Fédération des industriels de la charcuterie, était invitée au micro de RTL, ce samedi 22 février. Pour l’ouverture de la 61e édition du Salon de l’agriculture, elle appelle à un apaisement, alors qu’Emmanuel Macron rencontre les syndicats, un an après avoir été particulièrement chahuté dans les rangs de la plus grande ferme de France.

"C’est un soulagement. Il faut que ça se passe dans le calme. Il y a eu des mouvements l’année dernière, il faut, aujourd’hui, retrouver raison et privilégier le dialogue", indique-t-elle. Christiane Lambert se félicite notamment de l’adoption, dans la semaine, de la loi d’orientation agricole : "C’est l’aboutissement de deux ans de travail, c’est une promesse tenue par la ministre de l’Agriculture, c’est un certain nombre de décisions qui vont dans le bon sens."

Les revendications ne sont, malgré tout, pas terminées. "Nous porterons, auprès du président de la République, qu’on puisse reparler de négociations commerciales, d’accompagnement de l’industrie, des transitions écologiques qui sont lourdes à porter", a-t-elle assuré.

Tout en ciblant particulièrement la grande distribution, l’éleveuse de porcs dans le Maine-et-Loire ne veut pas opposer agriculteurs et industriels : "Aujourd’hui, on fait alliance. Quand j’étais présidente de la FNSEA, j’ai toujours raisonné : filière et chaîne alimentaire. Il faut que chacun, dans la chaîne alimentaire, gagne sa vie. Pour les producteurs, ça va mieux depuis deux ans, c’est plus compliqué pour les industriels, 30% d’entre eux sont en négatif, la grande distribution continue d’exercer une pression innommable."

Pour confirmer son propos, elle indique avoir signé "une tribune commune pour montrer que la production et la transformation sont main dans la main" avec François Valy, président des producteurs de porcs français.

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