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INVITÉ RTL - Sécheresse : sourcier, ce métier ancestral pour trouver de l'eau
La sécheresse frappe la France. Pour trouver de nouvelles sources ou nappes phréatiques, certains font appel à un sourcier. Jean-François Verdier, dont c'est la profession, revient sur cette pratique.
Illustration sourcier
Crédit : GUILLAUME SOUVANT / AFP
Et en cette période de forte sécheresse, toutes les idées sont à prendre pour ne pas manquer d'eau. Toutes les solutions aussi, comme par exemple stocker dans des citernes, s'appuyer sur l'efficacité de certaines zones humides, traiter les eaux usées. Toutes les méthodes peuvent être bonnes.
Jean-François Verdier est sourcier. Sur RTL, il revient sur cette pratique qui permettrait de trouver de l'eau à l'aide d'une baguette, "la baguette est l'intermédiaire entre vous et l'eau. En été, l'eau est émetteur et vous vous êtes récepteur". Mais "les puits ont tendance à s'assécher rapidement. Au mois de juillet, on n'a plus d'eau. Donc on est obligé de taper dans les couches inférieures qui se situent entre entre 15 et 50-60 mètres de profondeur", explique-t-il.
Cette technique semble marcher pour Jean-François Verdier qui arriverait, pour les forages, "à avoir des résultats à 5-6 mètres près", en précisant : "il ne faut pas oublier que le risque zéro ne tourne pas. Je tourne à huit sur dix, mais il y a des échecs et des endroits où l'eau peut y être, mais il faut descendre au fond et on ne peut pas y aller." Avant de finir, "ça a un coût financier qui est assez lourd. Ça coûte cher."
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