INVITÉ RTL - JO Paris 2024 : "Quelque 5.000 personnes ont travaillé sur Paris 2024", explique Olivier Ferraton
Les Jeux olympiques de Paris 2024 ont été un véritable défi à mettre en place, notamment dans l'aménagement des lieux des compétitions. Un défi relevé par l'entreprise GL Events et quelque 5.000 personnes.
Après une semaine de compétition, les sites accueillant les épreuves sont l'une des réussites de ces Jeux olympiques de Paris 2024. "Paris éblouit le monde", se réjouit Olivier Ferraton, directeur général délégué de GL Events, entreprise à l'origine de ces installations.
Mais investir ces lieux et installer, par exemple, 6.000 places sous la nef du Grand Palais, a été un important défi technique. "Le premier défi a été de réaliser des montages dans l'ensemble de ces installations dans ces sites qui sont, pour la plupart, des monuments historiques. Il fallait donc préserver ces sites et être accompagné par ceux qui gèrent ces sites et par le comité d'organisation afin de répondre à leurs attentes", explique Olivier Ferraton.
L'un des exemples les plus parfaits est Versailles, où se déroulent les compétitions de sports équestres. Ici, les équipes ont commencé à travailler deux ans et demi avant les Jeux, pour "préparer le terrain". Mais il n'y a pas que du travail en amont. "On a, dans notre cahier des charges, des remises en état avec certains aménagements car on a découvert un certain nombre de sites à l'intérieur du parc, donc on en a profité pour remettre ces espaces en lumière", poursuit-il.
Pour que l'ensemble des sites soit prêt au coup d'envoi des Jeux, quelque 5.000 personnes ont œuvré. "Donc il nous a fallu à peu près quatre mois pour réaliser l'ensemble", précise le directeur général délégué.
Le défi énergétique
L'autre défi auquel a dû faire face l'entreprise est écologique avec, entre autres, l'énergie. Car le comité olympique a des critères très stricts et impose, parfois, une température exacte dans certains lieux. "Ce sont des défis qui sont liés, généralement, aux fédérations, qui nous imposent une certaine chaleur ou fraîcheur pour pouvoir assurer la meilleure réalisation des Jeux", explique Olivier Ferraton.
Car les Jeux olympiques, contrairement à d'autres événements, utilisent un minimum de générateurs, et donc d'énergie fossile. "Il a fallu étudier les choses, regarder chaque site et chaque sport de façon à pouvoir répondre aux attentes", avance-t-il.
Mais le défi n'est pas terminé pour l'entreprise, qui s'est déjà tournée vers les Jeux paralympiques. Car pour des Jeux qui se veulent "verts", la réutilisation des sites est primordiale. Avec une première étape avec les Jeux paralympiques d'abord.
