Immersion à Ffollozz, la première école qui forme les influenceurs de demain

"Quand on voit une publicité avec un influenceur, on a onze fois plus de chance d'acheter le produit par la suite que si on voit la publicité à la télévision ou ailleurs." Les influenceurs ou "créateurs de contenus" sont des stars des réseaux sociaux. Illustre inconnu ou candidat de téléréalité, ils ont des milliers, voire des millions d'abonnés et sont payés par des marques pour faire la promotion de produits. Nabilla, Léna Situations... On compte 150.000 influenceurs en France. 

Le marché est énorme et ça, Frédéric Abecassis l'a bien compris. Il est directeur de Ffollozz, la première école de marketing d'influence en France. "Quand on voit une publicité avec un influenceur, on a onze fois plus de chance d'acheter le produit par la suite que si on voit la publicité à la télévision ou ailleurs", explique-t-il. Le directeur assure que cela vient du fait que les influenceurs apportent un côté "authentique et drôle". Aussi, un influenceur avec 10.000 abonnés peut gagner en moyenne 200 euros par vidéo sponsorisée. 

Tournage de vidéo, droit, communication...

Durant la formation, l'école propose à ses élèves d'apprendre à s'exprimer devant la caméra de leur téléphone et à promouvoir du contenu. "C'est important d'apprendre à bien faire des vidéos, car on doit les préparer comme un film, assure une professeure. Pour réaliser une story, il ne suffit pas de sortir son téléphone, enregistrer et ranger son téléphone. Le mieux, on l'a fait, le mieux, on vend, donc il faut bien réfléchir au format."

L'école dispense également des cours de communication et de droit, car les débouchés sont multiples : travailler pour un influenceur, être agent d'influenceur ou même être influenceur. Sur la promotion actuelle de treize élèves, un seul en rêve vraiment, mais les places sont chères, alors Kolo, 20 ans, a dû revoir ses plans. "Je me suis dit que ce n'était peut-être pas pour moi et que je pouvais aussi accompagner les influenceurs et les conseiller pour gagner de l'audience", explique-t-elle. 

L'école met en avant "l'influence responsable"

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Et son premier conseil est clair : "il faut apporter une plus-value aux personnes qui te suivent". Car ces dernières années, des scandales d'arnaques et de publicités déguisées ont entaché le milieu de l'influence. 

En conséquence, le directeur de l'école rappelle très souvent les règles en la matière. "Nous ne sommes pas face à des personnes qui veulent faire de la télé-réalité et vivre à Dubaï, ce n'est pas l'influence responsable que l'on prône", assure-t-il. Résultat, l'école apprend à refuser les publicités pour la chirurgie esthétique ou le bitcoin. 

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