Trente-six ans après le meurtre de leur mère, le département du Maine-et-Loire a demandé à la fratrie des enfants Le Goff de venir en aide financièrement à l'auteur du drame, leur père.
Une requête qui a fait réveillé leur traumatisme et qui a fermement été refusée par Laurence Le Goff, son frère et sa sœur, peut-on lire dans un entretien réalisé par le journal Le Parisien. Ils ont lancé une pétition en ligne pour qu'aucun "enfant devenu adulte" n'ait à subir la même épreuve qu'eux et pour qu'un "parent responsable de la mort de l'autre parent soit déchu de ses droits parentaux".
C'est par un jour de décembre 1982 que Daniel Le Goff a tué sa femme Josiane de deux coups de fusil, alors qu'elle était venue récupérer des affaires dans la maison familiale d’Angers (Maine-et-Loire) qu'elle avait fuit en emmenant ses enfants.
"Notre père a eu 14 ans de
prison. Nous, les
enfants, nous avons pris perpétuité", peut-on lire dans le texte de la pétition, dédiée "à la mémoire de toutes les femmes ayant
succombé sous les coups de leur conjoint et de leurs
enfants survivants".
Après le drame, les enfants sont séparés et placés chez des membres de la famille ; ils ne se retrouveront qu'une fois adultes. Face à l'obligation alimentaire qui leur à été soumise par l'administration, ils affichent un front uni et rappellent leurs statuts de victimes, se libérant ainsi de l'injonction.
La pétition compte près de 3.000 signatures à ce jour ; un groupe Facebook a également été créé.
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