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Heurts à Calais : "Les migrants sont instrumentalisés" selon l'Intérieur

REPLAY - Après une troisième nuit de violences à Calais, le porte-parole du ministère de l'Intérieur Pierre-Henry Brandet revient sur les événements.

Vincent Parizot et Christelle Rebiere
Vincent Parizot et Christelle Rebiere
Crédit : Elodie Grégoire
Heurts à Calais : "Les migrants sont instrumentalisés" selon l'Intérieur
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Heurts à Calais : "Les migrants sont instrumentalisés" selon l'Intérieur
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Vincent Parizot & Christelle Rebière

Dans la nuit de lundi à mardi, des heurts ont opposé des groupes de migrants aux forces de l'ordre à Calais pour la troisième nuit consécutive près de la "jungle" où vivent quelque 4.500 migrants. Cette nuit "a été nettement moins agitée" que les précédentes tient à préciser au micro de RTL le porte-parole du ministère de l'Intérieur Pierre-Henry Brandet. Une soixantaine de grenades lacrymogènes ont été lancées, soit cinq fois moins que dimanche et lundi soir. Par ailleurs il n'y a pas eu d'incidents majeurs ni de dégradations. "La situation a été maîtrisée" a-t-il assuré, grâce notamment aux 250 policiers en renforts.

Cette flambée de violences est due à des activistes alter-mondialistes que sont les "no borders" (sans frontière en français), qui "aident, instrumentalisent et conseillent" les migrants selon le porte-parole. Les migrants sont désespérés, car "on ne passe plus à Calais" explique ce dernier, vantant "l'étanchéité complète" de la frontière franco-anglaise, et ces activistes exploitent cette détresse pour semer le chaos. Deux d'entre eux ont été interpellés mardi. Un chiffre qui semble bien maigre en comparaison des événements. Le travail d'enquête prend du temps tempère Pierre-Henry Brandet.

Le député Les Républicains Éric Ciotti a dénoncé ce mercredi 11 novembre "le renoncement du gouvernement à imposer l'autorité de l'État", pointant même le risque "d'une guérilla qui s'installe progressivement dans cette zone de non-droit". "Il faut raison garder" rétorque le porte-parole qui reconnaît néanmoins qu'il y a "une situation qu'il ne faut pas minimiser". "Parler de guérilla c'est faire un raccourci beaucoup trop hâtif" explique-t-il. 

Il n'y a pas qu'une réponse sécuritaire à avoir, il y a une réponse sociale, humaine, humanitaire. C'est là-dessus que tous les leviers sont employés à l'heure actuelle

Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l'Intérieur
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