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Harcèlement de rue : "Il va falloir beaucoup plus qu'une loi", estime une militante

INVITÉE RTL - Raphaëlle Rémy-Leleu, porte-parole d'Osez le féminisme, réagit à l'annonce de Marlène Schiappa sur le projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles.

Si vous êtes victime ou témoin de harcèlement ou d'une agression dans les transports en commun, il existe un numéro : le 31.17.17
Si vous êtes victime ou témoin de harcèlement ou d'une agression dans les transports en commun, il existe un numéro : le 31.17.17
Crédit : Unsplash/Denys Argyriou
Harcèlement de rue : pour protéger les femmes, "il va falloir beaucoup plus qu'une loi"
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Stéphane Carpentier & Bénédicte Tassart & AFP

Faut-il verbaliser le harcèlement de rue ? Marlène Schiappa, la secrétaire d'État à l'Égalité femmes-hommes, a déclaré mercredi que le projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles serait présenté en Conseil des ministres "fin mars", et non plus le 7 comme annoncé précédemment. "Aujourd'hui, la rue n'est pas un espace de liberté et encore moins d'égalité pour les femmes", analyse Raphaëlle Rémy-Leleu, porte-parole d’Osez le féminisme. 

Pour cette dernière, tout réside dans la difficile définition du harcèlement de rue. "On parle de harcèlement sexuel et sexiste", explique-t-elle, en ajoutant que "sur la définition de l'outrage sexiste, ça pose beaucoup de questions : à quel moment s'arrête l'outrage et à quel moment commence le harcèlement ou l'agression ?". Seul moyen de réussir à lutter contre ce fléau, "continuer à travailler" en associant "les collectifs aux associations féministes", détaille Raphaëlle Rémy-Leleu. Et de renchérir : "Sur la méthode comme sur les résultats, on a beaucoup d'attentes".

Le texte vise notamment à pénaliser le harcèlement de rue et établir un âge minimal de consentement à un acte sexuel. Il pourrait instaurer, entre autres, une amende pour outrage sexiste, allant de "90 à 750 euros", selon Marlène Schiappa. "Si ça marche, tant mieux, réagit la porte-parole d'Osez le féminisme, si cela permet aux femmes de reprendre la rue", faisant référence à une vieille expression féministe.

"Pour véritablement mettre en sécurité les femmes, il va falloir beaucoup plus qu'une innovation législative", explique-t-elle, il faut surtout que le gouvernement se donne les moyens - financiers, matériels et humains - d'y parvenir. Vu la situation actuelle - difficultés à porter plainte ou à poursuivre les harceleurs - pour Raphaëlle Rémy-Leleu le constat est simple : "C'est un abandon d'une partie de la population".

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