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Grève : ce que réclament les chauffeurs routiers
REPLAY - Les routiers ont entamé dimanche 18 janvier une grève reconductible un peu partout en France. Des "opérations escargot" prennent place alors que les négociations avec le patronat débuteront mardi.
De camions bloqués à Caen, le lundi 19 janvier
Crédit : AFP
Le bras de fer est amorcé. Après des blocages de camions et opérations escargot en régions parisienne, lyonnaise, caennaise ou bordelaise dans la nuit de dimanche à lundi, la grève reconductible des routiers s'est étendue dans la matinée à Marseille, Rennes, Nantes et le nord de l’Île-de-France.
"Aujourd'hui, on demande 100 euros d'augmentation en moyenne, explique Abderrahmane, gréviste à Gennevilliers. On fait des heures à plus compter, on dort bien souvent loin de chez nous... Donc ce serait un minimum de reconnaissance."
Peser sur les négociations
Un des principaux points de blocage près de Paris se situe donc aux alentours de Gennevilliers, où des routiers grévistes sont dehors depuis dimanche 22 heures. Une grande file de camions est arrêtée sur la route, les syndicats parlent de près d'une centaine de véhicules à cet endroit. Les routiers maintiennent la pression partout en France lundi, avec des blocages de zones industrielles et de dépôts pétroliers, des opérations escargot et des barrages filtrants, notamment dans l'Ouest.
L'intersyndicale CGT, FO, CFTC et CFE-CGC, espère ainsi peser sur les négociations salariales cette semaine avec le patronat, alors que les opérations pourraient durer jusqu'à mardi.
