Les images tournent en boucle depuis ce samedi 24 novembre au matin. Alors que commençait la manifestation des "gilets jaunes" à Paris,des heurts ont éclaté entre les forces de l'ordre et des casseurs ayant réussi à infiltrer le cortège au niveau des Champs-Élysées.
Les policiers ont alors réussi à les repousser mais pas à les neutraliser. "Si la police avait reçu l'ordre de procéder à des interpellations, on revient à une acceptation du risque de commettre des blessés parmi les rangs des manifestants. C'est le maintien de l'ordre à la française et il faut s'en féliciter", explique David Le Bars, secrétaire général du Syndicat des Commissaires de la Police Nationale au micro de RTL.
"Tant que ce risque est plus important, il faut faire le choix d'avoir des images déplorables. L'important, c'est d'avoir un bilan humain qui fait que les gens puissent rentrer chez eux le soir", a-t-il poursuivi. Selon ses informations, il n'y avait quasiment pas de blessé parmi les forces de l'ordre, ni parmi les manifestants. "On ne peut pas d'un côté être satisfaits de ne pas avoir de blessé et de l'autre se plaindre de ne pas avoir interpellé. C'est le choix qu'il faut faire et qui est toujours très difficile à assumer", conclut David Le Bars.
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