François Hollande a annoncé vendredi 17 juin 2016 que des "mesures" seraient prises pour "garantir l'anonymat" des policiers en dehors de leur service, lors de la cérémonie d'hommage national au policier et à sa compagne, assassinés par un homme se revendiquant de l'organisation État islamique (EI). C'est à la préfecture des Yvelines, à Versailles, que le chef de l'État a pris la parole, insistant sur la nécessité de protéger les représentants de l'ordre.
Ce crime "doit nous amener à donner aux policiers et aux gendarmes les moyens de se défendre lorsqu'ils ne sont pas en service. En conservant leurs armes à tout moment, comme cela a été admis pour les policiers dans le cadre de l'état d'urgence", a souligné le président de la République. "Il nous faut aussi éviter, autant que possible, que les policiers et les gendarmes soient identifiés et pris pour cibles par les malfaiteurs qu'ils ont mis hors d'état de nuire, ou par leurs complices. Des mesures seront prises pour garantir leur anonymat, et donc leur protection", a-t-il ajouté.
Des annonces qui n'ont pas forcément convaincu les policiers, comme l'a manifesté l'un d'entre eux en refusant ostensiblement de serrer la main de François Hollande et de son Premier ministre Manuel Valls. Les ministres de l'Intérieur Bernard Cazeneuve et de la Défense Jean-Yves Le Drian s'étaient également rendus à Versailles pour l'occasion.
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