Le gouvernement prend des mesures pour endiguer le déficit de la Sécurité Sociale. Ainsi, le forfait hospitalier passera de 18 à 20 euros, dès le 1er janvier prochain. Ce forfait correspond à la participation journalière du patient aux frais d'hébergement et d’entretien entraînés par son hospitalisation. Une hausse qui s'inscrit dans le projet de loi de financement de la Sécurité Sociale, présenté ce jeudi et prévue "pour rattraper l'inflation, puisque le forfait hospitalier n'a pas augmenté depuis 2010", justifie la ministre de la Santé, Agnès Buzyn invitée de BFMTV ce mardi matin. Cette augmentation devrait, dès 2018, représenter un gain de plus de 100 millions d'euros par ans pour les hôpitaux.
Pour Frédéric Valletoux, président de la Férédation hospitalière de France, "cela n'aura aucun impact sur la qualité et le niveau de la prise en charge des patients". Les gagnants de ce projet de loi seraient donc les structures hospitalières. Ce projet de loi est initié pour "améliorer et aider la situation financière des hôpitaux", précise Frédéric Valletoux, sans toutefois "révolutionner" cette situation, nuance-t-il.
Une mesure ne satisfait pas tout le monde et pourrait poser problème aux quatre millions de Français qui n'auraient pas de mutuelle. "Je comprends que ce sont des charges qui viennent en plus. Néanmoins la santé à un coût, faire fonctionner un hôpital a un coût", justifie Frédéric Valletoux. Et de conclure : "ce que l'on attend du gouvernement c'est qu'il entame maintenant une politique de réforme de l'hôpital, pour que l'on puisse un jour peut-être baisser ces frais hospitaliers".
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