Familles recomposées : où commence et s'arrête le rôle de belle-mère ?
PODCAST - En France, une famille sur dix est recomposée et près de 400 000 belles-mères vivent avec les enfants de leur conjoint. Des femmes multi-casquettes qui doivent jongler entre autorité et lâcher prise.
Au-delà du rôle d'intermédiaire qu'elles peuvent endosser entre leur compagnon et ses enfants, les belles-mères voient sans cesse leur place au sein du foyer questionnée, voire contestée. Alors qu'on attend de ces dernières qu'elles prennent naturellement soin des enfants, on leur demande également de ne pas trop empiéter sur le rôle de la mère biologique.
Souvent dépeintes comme des marâtres ou des briseuses de ménage, les belles-mères restent cantonnées à des stéréotypes négatifs tenaces dont elles peinent à se défaire. Pourtant, la réalité est plus nuancée : leur position reste délicate et complexe à tenir.
Dans certains cas, l'arrivée d'une nouvelle femme dans la vie du père est mal vécue par les enfants. Stéphanie en a d'ailleurs fait les frais. Mère de deux garçons, la juriste a coupé contact avec les filles de son conjoint. Un conflit lourd de conséquences qui a mis son couple en danger.
Mais il arrive aussi que les familles recomposées se construisent sur de bases solides. Eva a réussi a créé une complicité hors-du-commun avec Amélie, sa belle-fille. Aujourd'hui inséparables, les deux femmes sont souvent perçues comme de véritables amies.
Jeune maman, Cyndel a également investi pleinement son rôle de belle-mère lorsqu'elle s'est installée avec Loïc, coach sportif. Son souhait : devenir un repère important dans la vie de Lara, la fille de son compagnon. Et dans un retournement inattendu, c'est la mère de Lara qui a accueilli cette nouvelle femme avec bienveillance.
Plongée dans le quotidien de ces femmes qui tentent de trouver leur place au sein de configurations familiales hors normes.
