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Essence : y a-t-il une pénurie de carburant dans les stations-service ?

ÉCLAIRAGE - Quelques perturbations sont enregistrées en conséquence de la grève des transporteurs de matières dangereuses.

Une pompe à essence (image d'illustration)
Julien Absalon & AFP
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La France est encore loin de la paralysie du printemps 2016. La grève des transporteurs en camions-citerne de matières dangereuses, lancée vendredi 26 mai à l'appel de la CGT, provoque quelques désagréments pour les Français. Mardi 30 mai, selon le groupe Total, seul le dépôt pétrolier de Rouen était "bloqué" tandis qu'une "activité faible" était enregistrée sur les sites de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) et Grandpuits (Seine-et-Marne).

Pour les automobilistes, cela se traduit par un peu plus de 300 stations-service ayant des difficultés à s'approvisionner en carburants. Ce bilan reste globalement faible, car il existe au total plus de 10.000 stations. Mardi 30 mai en fin de matinée, l'application Essence recensait 127 stations en pénurie totale et 252 en pénurie partielle. L'ensemble du territoire est concerné, mais les perturbations sont principalement concentrées dans la région francilienne et ses alentours.

La CGT attend des réponses

Comme la veille, l'Union française de l'industrie pétrolière (Ufip) évoque une situation "quasiment normale" à l'échelle nationale, tout en reconnaissant "quelques situations ponctuelles de rupture sur un ou plusieurs produits" en région parisienne. Les grévistes ont repris leurs "barrages filtrants" à l'entrée des neuf gros dépôts franciliens, ainsi qu'à la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne), affirme la CGT-Transport. Ils arrêtent les camions pour les informer du mouvement, mais les laissent passer.

Avec cette grève, la CGT entend pousser le patronat (FNTR, TLF, OTRE) à "négocier" l'insertion dans la convention collective du transport routier de "spécificités" propres aux matières dangereuses. Elle demande notamment une durée journalière de travail maximale de 10 heures, un suivi médical semestriel spécifique, un taux horaire minimal de 14 euros de l'heure et un treizième mois. Le syndicat dit attendre en vain depuis le 10 mai une réponse à ses revendications. 

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