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Éric Zemmour : "Le premier ministre est le reliquat du monde d'avant"

BILLET - Le discours du Président Macron devant le Congrès, lundi 3 juillet, repose la question de la place du premier ministre dans nos institutions.

Eric Zemmour

Éric Zemmour & Loïc Farge

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"Et si on arrêtait les faux-semblants ? Et si on arrêtait l’hypocrisie ? Et si on débranchait l'hôtel Matignon ? Et si on renvoyait Édouard Philippe dans sa bonne ville du Havre ?", interroge Éric Zemmour. "Et si on prenait acte que le premier ministre ne sert plus à rien, qu'il est inutile, superflu ?", poursuit-il. Une question qui n'est pas nouvelle sous la Ve République. "Mais elle a pris une acuité nouvelle depuis l’instauration du quinquennat qui prive le président de ce temps long qui lui donnait de la hauteur et laissait l'espace de la gestion au premier ministre", analyse le journaliste.

"Macron revient à la pratique de Sarkozy qui, selon le mot célèbre de Jean-Louis Borloo, s’était fait élire président pour devenir premier ministre", note Éric Zemmour. Pourquoi cette confusion ? "Le premier ministre est le reliquat du monde d'avant, celui d'un régime parlementaire qui s'identifiait jadis avec la République", répond-il. "Pour le meilleur et pour le pire", constate-t-il.

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