Eagles of Death Metal à l'Olympia : un dispositif de sécurité inédit pour le retour du groupe

Un peu plus de trois mois après les terribles attentats de Paris, les Eagles of Death Metal, le groupe de rock présent au Bataclan lors de l'assaut funeste des terroristes, est remonté sur scène dans la capitale française. Devant des rescapés invités pour l'occasion, les chanteurs ont livré un concert sous haute garde. 

L'Olympia et ses environs ont en effet été placés sous cloche mardi 16 février, date marquant le retour définitif du groupe américain dans la capitale malgré une courte apparition au côté de U2 à l'AccorHotel Arena. Beaucoup de policiers en tenue mais aussi en civil ont été déployés autour d'un périmètre de sécurité sur le boulevard des Capucines et dans les rues adjacentes. Tout stationnement de voiture et de deux-roues était interdit à proximité immédiate de la salle et la préfecture de police a également installé un "check point" sur le boulevard. Seuls les spectateurs munis de billets ont pu accéder aux abords de la salle. 

Après cette première fouille policière, un second contrôle a été réalisé à l'entrée de l'Olympia, cette fois par des vigiles. La difficulté ? Que ce filtrage demeure fluide afin d'éviter des attroupements tandis que d'autres mesures de sécurité étaient également prévues, notamment pour les musiciens du groupe Eagle of Death Metal, escortés et protégés durant tout leur séjour sur le sol français. Un dispositif inédit pour un concert peu ordinaire renforcé par la présence d'une cellule psychologique dans la salle et aux abords, preuve définitive que le traumatisme du 13 novembre était bien le personnage central de la soirée.