Des familles de soldats défunts veulent un statut de "mort au service de la Nation"
VU DANS LA PRESSE - Le ministère des Armées refuse le statut de "mort pour la Nation" aux soldats tombés en exercice ou à l'entraînement. Les familles demandent donc un statut de "mort au service de la Nation."
Des familles de soldats défunts vont déposer ce mardi 3 mars une gerbe sous l'Arc de Triomphe en mémoire des militaires morts en exercice ou à l'entrainement pour alerter le ministère des Armées. Ils sont 16 militaires à être ainsi décédés, mais ne bénéficient pas du statut de "mort pour la Nation." Une association s'est donc constituée pour militer en faveur d'un statut de "mort au service de la Nation".
Comme le rapporte franceinfo, cette initiative est portée par Jean-Pierre Woignier et son association Les oubliés de la Nation. Son fils, l'adjudant-chef François Woignier, a été accidentellement écrasé sous un blindé lors d'un entraînement en vue d'une projection au Sahel. Une pétition a été lancée pour appuyer leur combat.
La reconnaissance de "mort pour la Nation" n'est pas seulement un acte symbolique. S'il permet aux soldats qui ont ce statut de figurer sur le monument aux morts de leur commune, il permet aussi aux éventuels orphelins d'être reconnus comme "pupille de la Nation", ce qui n'est pas le cas pour les soldats morts en exercice. Il ouvre aussi le droit à une pension de réversion plus importante pour le conjoint ou la conjointe.
