Ils étaient déjà en première ligne des cortèges lors des manifestations contre la loi Travail ou encore lors des rassemblements à Notre-Dame-des-Landes. Les "Black Blocs" ont une nouvelle fois fait parler d'eux ce mardi 1er mai lors du traditionnel défilé du 1er mai.
Un rassemblement syndical qui a rapidement viré à la confrontation lorsque plusieurs centaines d'individus encagoulés ont pris position sur le pont d'Austerlitz. Capuche noire, écharpe noire, veste et pantalon noirs...
Ces activistes, qui étaient particulièrement craints par les forces de l'ordre, ont rapidement fait basculer la manifestation syndicale après avoir brandi des banderoles des plus explicites. "Nous sommes dans une colère noire", "risques de troubles à l'ordre public", "cette fois on est organisé".
Mais alors, qui sont ces jeunes, hostiles aux institutions, regroupés sous l’appellation "Black Blocs" ? Pierre-Henry Brandet, ancien porte-parole du ministère de l'Intérieur, apportait une première réponse il y a quatre ans : "Les Black Blocs forment, dans les manifestations, des groupes éphémères, dont l'objectif est de commettre des actions illégales, en formant une foule anonyme non identifiable.
Il évoquait alors des jeunes issus "d'une mouvance anarchiste" qui participaient à "tous les combats alter-mondialistes violents". Activistes anarchistes mais aussi anticapitalistes.
Pourtant, deux étudiants interrogés par Street Press lors des manifestations contre la loi Travail, assuraient ne pas être une "organisation" ou un "parti". "Le Black Bloc, c’est juste une pratique qui réunit des gens le temps d’une mobilisation", expliquait l'un d'eux dénonçant les limites des rassemblements syndicaux.
La violence est dès lors pleinement assumée dans les rangs des "Black Blocs". Sommets de l'Otan, du G20, du G8, Sivens, Notre-Dame-des-Landes... Leurs actions sont nombreuses.
Le premier grand coup ? Lors d'un sommet de l'OMC à Seattle en 1999, rappelle La Dépêche. Un restaurant McDonald's est alors complètement détruit. Une image forte qui s'est répétée ce mardi 1er à Paris.
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