Pascal Praud : "Dans ces temps difficiles, les super-riches jouent au Monopoly"

"Ah si j'étais riche !", lance Pascal Praud en référence au titre de la chanson éponyme d'Ivan Rebroff. "Avec des taux à 2%, on ne trouve plus de domestiques, ni de placements rentables !", se plaint faussement le journaliste. "Dans ces temps difficiles, les super-riches jouent au Monopoly", constate-t-il.

"Immobilier de bureau, murs de clinique, hôtels, et même des campings où la carte Platine est plus rare que les tongs", raille-t-il. "Je me demandais pourquoi les stars investissaient dans l'hôtellerie ? C'est exonéré d'ISF, c'est un outil professionnel", poursuit-il.

"Le jackpot aussi c'est l'art : c'est risqué, mais Van Gogh, Picasso et Renoir sont des valeurs sures", constate aussi Pascal Praud. "L'art contemporain, il faut faire attention : le monochrome blanc à 500.000 euros, danger ! Mais l'art c'est chic. C'est un marqueur social important quand on est riche. Surtout pour les nouveaux", ajoute-t-il.

Le journaliste cite aussi l'investissement dans les entreprises non cotées selon la règle "entrepreneur un jour, entrepreneur toujours". Il y a les classiques vignobles et forêts. "Les nouvelles tendances, c'est la philanthropie, à la façon d'Enrico Macias : donner, do-do-do-donner, Dieu vous le rendra", lâche Pascal Praud. Il conclut : "Ivan Rebroff, Enrico Macias : je crois que nous avons fait le tour de la question".

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