Cyberharcèlement : un quart des parents se disent impuissants
Une grande majorité des parents se disent préoccupés par les contenus choquants sur Internet. Toutefois, un quart d'entre eux ne sauraient pas comment réagir face au cyberharcèlement si celui-ci concernait leur enfant.
Les parents en sont bien conscients. Sur Internet, leurs enfants peuvent potentiellement tomber sur des contenus choquants, des images violentes ou encore de la pornographie. Toutefois, ils n'en restent pas moins démunis. À l'occasion de la Journée Internationale contre la Violence et le Harcèlement à l'École qui a lieu ce jeudi 4 novembre, les résultats d'un sondage réalisé par l'Ifop pour Kaspersky ont été dévoilés. Un quart des parents ont ainsi affirmé qu'ils ne sauraient pas comment réagir et aider leur enfant, si jamais il était victime ou coupable de cyberharcèlement.
Cette étude, a été réalisée du 17 au 22 septembre 2021 auprès d'un panel de 960 parents dont les enfants étaient scolarisés à l'école élémentaire ou au collège selon nos confrères du HuffPost. Via un questionnaire auto-administré en ligne, les résultats ont pu montrer que huit parents sur dix, soit 82% étaient préoccupés par l'utilisation que fait leur enfant sur Internet.
Les plus jeunes exposés à des contenus inappropriés
Dès le plus jeune âge, les enfants ont accès à internet, sans garantie de ce sur quoi, ils vont tomber. Ainsi, 59% des parents ont affirmé que leur enfant avait déjà été exposé à des images violentes choquantes ou encore pornographiques. C'est bien souvent au collège que cette exposition augmente.
Sans grande surprise, la majorité des enfants disposent d'un accès internet et plus de la moitié, 53%, sont inscrits sur au moins un réseau social, principalement Snapchat ainsi que TikTok.
Selon le sondage, la surexposition sur Internet va de pair avec un risque de cyberharcèlement. 21% des parents confient alors que leur enfant ou un de ses camarades a déjà été harcelé en ligne. 4% avouent même que c'est leur enfant qui en a directement été victime.
Face au fléau du harcèlement en ligne, les parents essaient de s'impliquer au maximum afin de protéger leur enfant. 80% d'entre eux affirment donc avoir déjà sensibilisé leur enfant aux dangers qui peuvent être présents sur internet. 19% des parents se sont même créés un faux profil sur un réseau social pour surveiller leur enfant.
