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Cybercriminalité : un réseau international démantelé
Une coopération internationale a permis le démantèlement de ce réseau de cybercriminels.
Un cybercriminel (illustration).
Crédit : HO / CEOP / AFP
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Dans un communiqué publié le mardi 29 août, le Tribunal judiciaire de Paris, a fait savoir qu'"une opération internationale impliquant les autorités policières et judiciaires des États-Unis, de l’Allemagne, des Pays-Bas et de la France a permis le démantèlement de l’infrastructure du réseau malveillant Qakbot", le 26 août. Cette opération a également permis de récupérer 8,6 millions de dollars en cryptomonnaies.
Les enquêteurs, supervisés par la section de lutte contre la cybercriminalité de la Juridiction Nationale de Lutte contre la Criminalité Organisée (JUNALCO) du parquet de Paris, en France, ont indiqué que plus de 700.000 machines, dont 26.000 dans l'Hexagone, avaient été "à un moment ou un autre été infectées". Par ailleurs, six serveurs sur les 170 à l’origine du bot se trouvaient sur le territoire français.
Pour savoir si sa machine a été infectée, la police néerlandaise a mis en place une plateforme. Si vous recevez un courriel après avoir entré votre adresse mail, cela veut dire que vous avez été infectés. Le parquet précise que les personnes qui figurent sur ces listes de victimes peuvent se rendre sur cybermalveillance.gouv.fr.
