Un mur de parpaing bâti dans la nuit du 24 au 25 septembre sous le périphérique qui sépare Paris de Pantin. Une construction de plusieurs mètres de haut faite dans le but d'empêcher les toxicomanes, déplacés ce vendredi du jardin d'Eole, de rejoindre la Seine-Saint-Denis. Les toxicomanes sont maintenus dans un square par un dispositif policier.
Le ciment est encore frais, et le mur irrite. Ce samedi matin, une vingtaine d'habitants de Pantin sont venus à proximité. Il est le symbole, selon eux, de l'échec de la prise en charge de ces toxicomanes : "en 89, ils sont cassés le mur à Berlin, là, ils font le mur à Pantin. Je trouve ça complètement ridicule", réagit une habitante.
Ce qui inquiète aussi ces riverains, c'est que ce mur ne fait que quelques mètres de longueur. Il suffit donc de le contourner pour le dépasser. "L'image de la construction du mur en dessous du pont me choque. Ça ne créera aucune barrière parce que je ne vous cache pas que les usagers, comme les toxicomanes, savent comment contourner ce lieu pour passer d'un côté à l'autre", déplore Solène, adjointe dans la mairie du quartier.
Le maire de Pantin demande quant à lui un rendez vous en urgence à Jean Castex pour trouver une meilleure solution.
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