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Le tribunal judiciaire de Melun, en Seine-et-Marne (photo d'illustration).
Crédit : THOMAS SAMSON / AFP
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Une enquête a été ouverte concernant une entreprise basée à Savigny-le-Temple en Seine-et-Marne, soupçonnée de commercialiser des poupées sexuelles à l'allure enfantine, a indiqué le 28 novembre 2025 à l'AFP le procureur de Melun, confirmant une information du Parisien.
Selon le procureur Jean-Michel Bourlès, l'enquête a été ouverte "la semaine dernière" après un "signalement Pharos", un portail du ministère de l'Intérieur où sont déclarés les contenus illicites sur internet.
La haute-commissaire à l'Enfance, Sarah El Haïry, a également saisi la justice. "Qu'il s'agisse d'une plate-forme internationale comme Shein ou d'une entreprise française, ma position est la même : si des contenus ou des produits pédocriminels sont identifiés, les fournisseurs doivent transmettre le nom des acheteurs à la justice", a-t-elle déclaré dans les colonnes du journal.
L'entreprise concernée, ObeyMe Dolls, se définit comme le "numéro un de la poupée sexuelle en France et en Europe". Sur son site, un message signale que "certaines références de poupées ont été retirées (du) catalogue".
"Cette décision fait suite à la problématique récente liée à la conformité des poupées, évoquée dans les médias, et vise à nous aligner strictement sur les exigences réglementaires", précise l'entreprise.
En début de semaine, le journal "La République de Seine-et-Marne" avait déjà mentionné dans un article cette société, indiquant qu'elle était "dans le viseur" de l'association Mouv'enfants.
Cette ouverture d'enquête intervient quelques semaines après le scandale sur la vente de poupées sexuelles d'apparence enfantine vendues par les plateformes asiatiques Shein et AliExpress, sur lesquelles le parquet de Paris a annoncé en début de mois l'ouverture d'une enquête.
L'État a également porté plainte contre les plateformes de commerce en ligne AliExpress et Joom pour ventes de ces objets, a annoncé mercredi 26 novembre 2025 le ministre du Commerce, Serge Papin.
Ces poupées, qui sont des jouets sexuels réalistes, tombent sous le coup de délit de diffusion de l'image ou la représentation d'un mineur présentant un caractère pornographique, passible de cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende.
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