Chat et chien : comment trouver du réconfort quand son animal de compagnie meurt

Perdre un animal est un véritable traumatisme, un deuil qui ne peut être compris que par ceux qui l’ont déjà vécu. Il laisse bien souvent un souvenir douloureux pendant des années et bon nombre de propriétaires de chiens et de chats appréhendent cette épreuve. C’est une partie de soi que l’on perd. On dit que les animaux sont des membres de la famille à part entière, mais quand ils partent, c’est comme si on était amputé d’un membre de notre corps. L'animal est une véritable extension de soi-même.

Il existe une légende qui raconte le voyage des animaux décédés vers le paradis. C’est un poème écrit par Edna Clyne-Rekhy, une écossaise, qui s’appelle Rainbow Bridge. Le pont arc-en-ciel est un pont qu’emprunte l’âme de nos animaux pour rejoindre un petit coin de paradis, décrit comme doux, doté de prairies, de collines.

Nos animaux y seront heureux et ils attendront patiemment que notre propre âme les rejoigne.

Les différentes étapes du deuil

L’histoire de ce poème est étonnante car il a réconforté des millions de personnes à travers le monde. Il a été écrit en 1959 mais l’identité de son auteur n’a été découverte que récemment grâce au travail acharné d’un historien. Sa lecture et son évocation peuvent apporter un peu de réconfort. 

Il faut accepter de passer par les différentes étapes du deuil, s’autoriser à être très triste, à pleurer, à broyer du noir, mais également rester dans la vie pour ne pas sombrer. 
Il existe des groupes de parole sur les réseaux sociaux, des thérapeutes en deuil animalier …

Reprendre un animal : un choix réconfortant pour certains, une impossibilité pour d'autres.

D’après une récente étude réalisée par Esthima, 30% des propriétaires choisissent de reprendre rapidement un animal afin de surmonter cette étape. Une décision là encore très personnelle. 

Mais quand on interroge les Français qui n’ont pas de chien ou de chat mais qui aimeraient bien dans l’idéal, en avoir un, la première raison pour laquelle ils ne passent pas le pas ou n’en reprennent pas un est étonnante.

Car ce n’est pas l’organisation des vacances, le coût financier ou les contraintes du quotidien, mais à 72%, parce que ce sont des bêtes à chagrin et qu’il y a trop de souffrance liée à la mort de l’animal. 

On n'est jamais prêt au départ de son animal. Ce qui permet peut-être juste de le rendre moins douloureux et de se retirer le poids de la culpabilité par exemple, c’est de passer le maximum de temps avec son animal tant qu'il est avec nous, de le rendre heureux, de profiter de la vie ensemble, afin de n’avoir aucun regret !