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Canicule : pourquoi il y a eu une surmortalité de 3.300 décès durant l'été 2015

REPLAY / ÉCLAIRAGE - Le plan national de canicule mis en place après 2003 a notamment permis de limiter l'impact des trois épisodes caniculaires de 2015.

Une vague de chaleur s'était abattue sur la France à l'été 2015 (illustration)
Une vague de chaleur s'était abattue sur la France à l'été 2015 (illustration)
Crédit : AFP / Archives, Thomas Coex
Canicule : pourquoi il y a eu une surmortalité de 3.300 décès durant l'été 2015
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Julien Absalon
Julien Absalon
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Durant l'été 2015, la surmortalité due aux fortes chaleurs s'est élevée à 3.300 décès. La faute aux trois épisodes de canicule qui se sont produits : "Le premier du 29 juin au 8 juillet, l'autre du 13 au 23 juillet et le troisième du 7 au 9 août", précise François Bourdillon, directeur général de l'Institut de veille sanitaire, au micro de RTL.

Bien que le bilan soit lourd, il reste inférieur à celui de la canicule de 2003 qui avait fait 15.000 victimes. "Il a fait une température un peu moindre qu'en 2003 mais quand même très élevée. On a tiré les leçons de 2003, où on avait un excès de mortalité de 55%. Là, on est à 6,5%", explique le responsable de l'InVS. "Plus les épisodes sont tôt dans l'été, moins l'organisme est habitué, plus les conséquences en termes d'impact sur la santé sont importantes", ajoute-t-il.

Le plan national de canicule fonctionne

Les statistiques montrent que ces épisodes caniculaires ont touché l'ensemble de la population mais que les personnes âgées ont logiquement plus souffert que les autres classes d'âge. "Leur organisme est plus faible, il faut qu'elles boivent beaucoup, qu'elles ne sortent pas et elles ont souvent d'autres maladies", indique François Bourdillon. En outre, des habitudes culturelles peuvent aussi expliquer des différences en terme de mortalité selon les régions. "Quand vous habitez Nice ou Marseille, vous avez des volets, vous ne sortez pas pendant les périodes de chaleur et vous faites la sieste. C'est culturellement admis et je pense que les gens du Sud de la France sont mieux armés face à la canicule par rapport aux gens du Nord". 

L'institut de veille sanitaire se félicite en tout cas du bon fonctionnement du plan national de canicule, permettant de "déclencher un dispositif de communication pour informer la population mais aussi mobiliser les mairies, les travailleurs sociaux et les professionnels de santé".

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