La ministre s'est-elle mal exprimée, ou a-t-elle fait une vraie bourde ? En tout cas son annonce du déclenchement de mesures anti-canicule, reprise rapidement dans les médias, était fausse. Le gouvernement va seulement rappeler, ce vendredi 5 juin, en quoi consiste le plan canicule, créé après les grosses chaleurs meurtrières de 2003.
Vendredi matin, la ministre de la Santé Marisol Touraine et la secrétaire d'État aux Personnes âgées Laurence Rossignol feront un déplacement dans un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) à Paris. L'objet de cette visite : rappeler les mesures du plan canicule, en vigueur comme chaque année depuis le 1er juin.
Plus tôt dans la journée ce jeudi, Laurence Rossignol avait indiqué qu'au cours de ce déplacement, les ministres allaient "annoncer les mesures canicule (devant) être actionnées au moins pour les 48 heures qui viennent".
"Laurence Rossignol a souhaité rappeler qu’à l’occasion d’un déplacement dans un Ehpad avec Marisol Touraine demain, les ministres expliqueront les mesures prévues en cas de canicule", a ensuite corrigé son entourage.
Depuis la canicule de 2003, qui avait causé la mort de 15.000 personnes en France, un "plan national canicule" est activé chaque année du 1er juin au 31 août.
Son niveau 1, en vigueur depuis le 1er juin, correspond à l'activation d'une veille saisonnière, avec la mise en oeuvre d'un dispositif d'information préventive.
Les trois autres niveaux (avertissement chaleur, alerte canicule et mobilisation maximale) sont activés en cas de passage en vigilance jaune, orange et rouge sur la carte de Météo-France, ce qui n'est pas le cas actuellement.
La canicule se définit comme un niveau de très fortes chaleurs le jour et la nuit pendant au moins trois jours consécutifs.
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