La jungle de Calais est de retour. En fait, elle n'avait jamais disparu. D'une façon ou d'une autre, des hommes, des femmes et des enfants sont toujours sur place où dans les environs (ils sont entre 400 à 600). Ce vendredi 23 juin, le ministre de l'Intérieur se rend sur place (c'est son premier déplacement majeur), alors que la maire Natacha Bouchard refuse catégoriquement le retour d'une quelconque structure d'accueil. Elle ne veut aucun retour en arrière, après ce qu'ont vécu ses habitants pendant des années.
C'est exactement le point de vue de Gérard Collomb, qui va évaluer la situation. Mais ce n'est ni celui des associations d'entraide aux migrants, ni celui du Défenseur des droits. Jacques Toubon réclame la réouverture d'un espace d'accueil, notamment pour des raisons d'hygiène.
Un an après le démantèlement de la "jungle", il constate sur RTL qu'on se retrouve "dans la situation où un certain nombre de ceux qui ont été évacués reviennent, et surtout où viennent, par l'Italie et la Libye en particulier, de nouvelles vagues de migrants". Il poursuit : "Comme tout le monde j'ai un cœur, je compatis et j'ai envie que tout le monde vive dignement. Mais ce sont d'abord des droits insurpassables".
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