Dans l'Atlantique Nord, la population de harengs a été divisée par deux en quinze ans et celle de maquereaux a chuté de 60% en à peine dix ans. Chaque année, les scientifiques évaluent l'état des espèces et recommandent aux États des volumes de pêche à ne pas dépasser. Mais l'an dernier, les pêcheurs en ont prélevé un tiers en trop.
Ces petits poissons sont en danger alors que leur rôle dans l'océan est considérable. "Ils sont en fait à la base des écosystèmes marins parce que ces petits poissons-là, ils nourrissent aussi derrière des poissons plus grands. C'est vraiment des piliers des écosystèmes", explique Édouard Le Bart directeur de MSC Europe, une organisation qui défend la pêche durable.
Il y a donc urgence à ce que la Russie, la Norvège, les autres pays pêcheurs en Europe, s'entendent sur des quotas à ne pas dépasser. "Là, c'est vraiment une question de décision politique que ces États-là mettent en place des accords de répartition pour le maquereau, pour le hareng. Le plus gros risque, c'est qu'en fait, un jour, il n'y ait plus grand-chose à se partager", alerte Édouard Le Bart.
Certains exemples montrent que ces mesures peuvent marcher. C'est le cas du thon rouge en Méditerranée qui a failli disparaître il y a vingt ans. Le respect de quotas par les pays pêcheurs a permis de sauver l'espèce.
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