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Bien-être au travail : "Il est possible d'aider les salariés à travers un mode de vie différent", estime Guillaume Sarkozy
INVITÉ RTL - Afin d'aider les salariés à se sentir mieux en entreprise, Guillaume Sarkozy, délégué général chez Malakoff Médéric, a mis en place un système de dépistage.
Guillaume Sarkozy, invité de RTL, le 7 avril 2014
Crédit : Fanny Bonjean / RTL.fr
Les arrêts maladies représentent en moyenne 40 emplois à temps plein pour une entreprise de 1.000 salariés. Selon le baromètre 2013 de l'assureur Malakoff Médéric sur la santé et le bien-être au travail, un salarié sur trois s'est arrêté de travailler au moins une fois en 2012.
Le dépistage en entreprise pour mieux se soigner
Les arrêts maladie les plus fréquents sont des arrêts d'un à trois jours (41%), devant ceux de quatre à neuf jours (29%). Les arrêts de travail ne représentent que 12% des arrêts maladie, pour 70% du nombre total de journée d'arrêts maladie.
Pour Guillaume Sarkozy, délégué général de Malakoff Médéric, il faut trouver un système "gagnant-gagnant" pour le salarié et pour l'entreprise. Le but est de savoir "quand un employé est malade, comment va-t-on l'aider à l'être moins et à se sentir mieux", explique-t-il.
Pour y parvenir, "il existe des solutions comme le dépistage en entreprise", ajoute Guillaume Sarkozy. Ainsi, "nous avons pu organiser un programme de dépistage de l'hypertension des salariés. Et 50% des dépistés ne savaient pas qu'ils souffraient de cette maladie", raconte le délégué général de Malakoff Médéric.
Un complément au médecin du travail
"Nous avons quasiment évité un décès. Un salarié a découvert qu'il souffrait d'hypertension et aurait pu être victime d'un AVC", détaille-t-il. Cependant, Guillaume Sarkozy assure que ces programmes sont un "complément au travail très régulé et encadré des médecins du travail".
La solution pour lutter contre les maladies chroniques reste le dépistage. "Il s'agit d'aider les salariés. Nous sommes personnellement responsables de notre santé mais il est possible de se faire aider à travers un mode de vie différent. On va vous suivre de près", conclut-il.
