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Bagarre Taxi-VTC à Orly : le chauffeur témoigne
L'affrontement entre concurrents de la route prend parfois de violentes tournures. Dimanche dernier à Orly, deux chauffeurs en sont venus aux mains devant les voyageurs.
Une manifestation de taxis contre Uber (illustration)
Crédit : AFP
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La guerre des concurrents de la route fait rage et les tensions sont parfois décuplées au point que les chauffeurs de taxi et ceux de VTC en viennent aux mains. C'est la scène à laquelle ont assisté dimanche certains voyageurs de l'aéroport d'Orly lorsqu'au cours d'une dispute pour une place réservée aux taxis, deux chauffeurs se sont échangés des coups.
Sami, qui a depuis repris le travail, avait accusé un chauffeur de VTC de charger des clients sans réservation. "Je lui ai dit vous n'avez rien à faire ici. Il m'a bousculé, je l'ai bousculé, après je lui ai mis un coup de poing, il m'a remis un coup de poing et j'ai commencé à voir du sang couler sur mon visage. On va pour travailler, il y a des gars qui font ce qu'ils veulent devant vous, ça suffit", déclare-t-il ainsi au micro de RTL.
Les VTC dénoncent une contradiction du gouvernement
Depuis plusieurs mois, les VTC sont accusés de "racolage" par les taxis comme Antoine, qui témoigne : "Il y en a qui ont des réservations mais ceux qui n'en ont pas vont à l'intérieur et essayent de racoler un client. Ce n'est pas normal. Cela fait baisser la clientèle des taxis de 25 à 30%".
Si les taxis n'hésitent pas à dénoncer ouvertement les services proposés par les VTC dans les lieux publics comme les aéroports, les accusés, eux, réfutent toutes responsabilités et pointent du doigt le gouvernement. "Il nous donne l'autorisation d'exister mais ne nous donne pas les moyens d'exister, explique ainsi l'un d'entre eux au micro de RTL. On paye des taxes, par contre nous n'avons pas le droit de stationner sur les stations de taxi. Ce n'est pas aux personnes qui font ça qu'il faut le reprocher, il faut se retourner vers les pouvoirs publics qui ne font pas ce qu'ils ont à faire".
Si aucune solution ne semble pour le moment à l'étude, les services de police ont promis de renforcer les contrôles autour de l'aéroport.
