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Attentats à Paris : "On est dans la douleur mais on est debout", dit Anne Hidalgo

REPLAY / RÉACTION - La maire de Paris, Anne Hidalgo, a réagi samedi 14 novembre à l'attaque terroriste qui a touché Paris et Saint-Denis, vendredi soir.

La maire de Paris, Anne Hidalgo, après les attentats de Paris vendredi 13 novembre 2015
La maire de Paris, Anne Hidalgo, après les attentats de Paris vendredi 13 novembre 2015
Crédit : MIGUEL MEDINA / AFP
Attentats de Paris : "On est dans la douleur, mais on est debout", dit Anne Hidalgo
00:07:30
Dorian Waymel
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La maire de Paris, Anne Hidalgo, a réagi au micro de RTL au lendemain des terribles attentats qui ont touché la capitale vendredi 13 novembre. Elle a précisé que les lieux publics resteraient fermés jusqu'à dimanche et que la situation évoluerait au jour le jour.

"Nous sommes plongés dans une douleur et je la partage avec tous les Parisiens, leurs familles et les victimes. Tous les quartiers visés étaient jeunes, cosmopolites, ouverts sur les cultures du monde. C'est cette jeunesse là qui a été très lourdement touchée. C'est le cœur de ce qui fait l'âme de Paris : l'envie de faire la fête, d'être ouvert au monde. Ce que je veux dire aux Parisiens, c'est que la solidarité, la liberté, l'altruisme, tout ça ils (les terroristes, ndlr) ne l'atteindront pas. On est dans la douleur, le drame et la tragédie mais on est debout."

Il n'y a pas de couvre-feu prévu

Anne Hidalgo, maire de Paris

"Nous avons décidé dès hier soir de fermer l'ensemble des lieux publics. Tout cela est suspendu au moins jusqu'à dimanche et nous allons chaque jour repréciser ces éléments là. J'attends et me calerai avec l'État sur la décision concernant l'ouverture ou pas des écoles. Nous avons aussi ouvert deux lieux à la mairie du XIe et du Xe arrondissement pour accueillir les riverains, les voisins, les proches éloignés qui ont besoin d'un soutien psychologique."

"Aujourd'hui, tous les rassemblements sont interdits car l'état d'urgence décrété par l'État sera prolongé jusqu'au 19 novembre. Il faut être prudents. Pour l'instant, il n'y a pas de couvre-feu prévu. Je pense que les Parisiens n'ont pour le moment pas envie d'être dans autre chose que le recueillement."

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