Qui sont les sept assaillants qui ont perpétré des attaques terroristes à Paris et à Saint-Denis, vendredi 13 novembre ? Les enquêteurs commencent à avoir certaines informations sur les auteurs. Deux d'entre eux ont été identifiés. Parmi eux, Omar Ismaïl Mostefaï, un Français qui s'est donné la mort en faisant exploser sa ceinture d'explosifs dans l'attaque du Bataclan, dans le XIe arrondissement de la capitale.
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Natif de Courcouronnes, dans l'Essonne, cet homme de 29 ans habitait ces dernières années dans le quartier de La Madeleine, à Chartres. Son frère s'est présenté spontanément samedi au commissariat d'Évry. Il a expliqué ne plus avoir de nouvelles de lui depuis plusieurs mois. Dans la ville d'Eure-et-Loir, les habitants sont sous le choc. "C'était un gamin du quartier, un jeune que j'ai connu dès le début. Il vivait ici avec sa famille. Une personne hyper sympa, toujours polie, toujours à dire bonjour", détaille l'un de ses anciens voisins qui parle d'une personne "lambda". "Il cherchait du travail. Parfois il travaillait, parfois non. Il faisait sa vie comme un jeune de 25 ans", poursuit-il.
Après les attentats qui ont causé la mort d'au moins 129 personnes et fait 352 blessés, cet habitant peine à y croire. "C'est impossible, on ne peut pas s'imaginer des choses comme cela. C'était un gars comme vous, comme moi, pour moi il n'y avait aucune radicalisation. On a du mal à comprendre ce qui s'est passé, ce n'est pas la personne que j'ai connue", relate-t-il au micro de RTL. Pour cet ancien voisin, l'heure est aux interrogations. "Qui peut retourner le cerveau comme cela ? Comment on faut pour arriver à robotiser les gens comme cela ?"
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