Après son identification rendue possible par des tests ADN comparatifs avec des membres de sa famille, le parcours de Foued Mohamed-Aggad, le troisième kamikaze du Bataclan, s'éclaircit. Originaire de la région alsacienne, le jeune homme de 23 ans a également vécu près de Toulouse, en compagnie d'une femme qui ne pouvait à l'époque pas avoir le moindre soupçon sur celui qu'il allait devenir.
"Il sortait souvent, consommait de l'alcool et aimait faire la fête"
L'ex-petite amie du terroriste
L'ancienne petite-amie de Foued Mohamed Aggad a en effet découvert l'information en regardant mercredi matin sa télévision. Depuis, la jeune femme frémit à chaque fois que l'image du kamikaze s'affiche sur l'écran qu'elle n'arrive plus à éteindre. Sa relation a duré quatre ans avec, dit-elle, un jeune homme à l'opposé d'un jihadiste. Une version corroborée par le voisinage de la mère du terroriste, à Wissembourg, où Aggad a grandi.
"Il sortait souvent, consommait de l'alcool et aimait faire la fête", confie-t-elle ainsi à RTL. Tout a basculé en novembre 2013 où il disparaît trois semaines à Strasbourg et lui annonce qu'il part en voyage à Dubaï. C'est la Syrie qu'il rejoint en réalité d'où il l'appelle une dernière fois pour lui raconter sa nouvelle vie. Grâce à elle, dit-il, 70 proches dont sa mère iront au paradis. Il lui explique aussi que l'homme qui l'a endoctriné empoche 5.000 euros chaque fois qu'un jihadiste est recruté. L'ex-petite amie est abasourdie et se fait alors un faux profil sur Facebook pour "l'éloigner définitivement". Elle n'avait plus de nouvelles depuis deux ans.
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