Il a grandi à Drancy, en Seine-Saint-Denis, entouré de sa famille dans un quartier tranquille composé d'une dizaine de pavillons aux petites entrées avec portail. Charaffe al-Mouadan qui serait lié aux attentats du 13 novembre, a été tué dans une frappe américaine le 24 décembre en Syrie. La famille al-Mouadan , "des gens normaux, très discrets", explique Rosa, une voisine. La famille du jihadiste refuse pour le moment de s'exprimer. Les volets blancs de la maison sont baissés.
Le jeune homme de 26 ans, "avait l'air très calme, c'était un garçon gentil, sans problème. Je n'avais jamais entendu d'histoires concernant Charaffe", précise Rosa. Un garçon sans problème ? Fatima, habitante du quartier dit pourtant avoir eu des soupçons il y a plus d'un an. "Je voyais venir des personnes avec une barbe, habillées avec la tenue longue et immatriculées en Belgique". Des aller-retours jusqu'au jour où la police vient perquisitionner la maison.
"Quand il y a eu l'assaut à Saint-Denis, le matin-même, la police est venue ici. Nous les voisins, on a su que c'était à propos des attentats", raconte Fatima. Pour le moment, l'implication de Charaffe el-Mouadan dans ces attaques n'est pas encore établie. Seule certitude : il était proche d'un autre jeune de Drancy : Sami Amimour, l'un des kamikazes du Bataclan. En 2013, arrivé en Syrie, il rallie le groupe d'Abdelhamid Abaaoud, l'un des cerveaux présumés des attentats du 13 novembre.
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