Un accord a été trouvé dans la nuit de mercredi 27 avril à jeudi 28 avril par les organisations de salariés et d'employeurs du spectacle sur le régime d'assurance chômage spécifique aux intermittents, à l'origine d'un mouvement d'occupations de théâtres à Paris et en province depuis lundi. Aucune information n'était disponible dans la nuit sur l'éventuelle levée des occupations de théâtres, mais la CGT spectacle a indiqué que ses instances se réuniraient jeudi pour décider d'une signature.
La négociation des règles applicables aux intermittents par les professionnels du secteur est une première. "Un accord est mis à la signature, il comporte des avancées importantes", a déclaré à l'AFP Denis Gravouil, secrétaire général de la CGT Spectacle (majoritaire), au terme de près de dix heures de négociations. Selon une source patronale, il s'agit d'un "accord acceptable pour les parties" (...) avec de nettes améliorations pour la protection des travailleurs avec des efforts réciproques".
"L'accord prévoit une hausse des cotisations patronales et aussi un effort côté salariés", précise-t-on de même source. Parmi les principaux points actés dans cet accord figurent, selon la CGT, l'ouverture des droits à l'indemnisation aussi bien pour les artistes que pour les techniciens, à partir de 507 heures travaillées sur 12 mois. L'accord prévoit aussi un retour à une date anniversaire pour le calcul des droits des intermittents, un système plus avantageux que l'actuel dispositif "glissant", instauré en 2003.
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