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Assaut à Saint-Denis : "On était en situation de guerre, avec des rafales incessantes", dit Jean-Michel Fauvergue, directeur du RAID

REPLAY / INVITÉ RTL - Au lendemain de l'assaut à Saint-Denis, le patron du RAID évoque des "rafales incessantes" lors de cette opération spéciale.

Jean-Michel Fauvergue, patron du RAID
Jean-Michel Fauvergue, patron du RAID
Crédit : François Guillot / AFP
Assaut à Saint-Denis : "On était en situation de guerre, avec des rafales incessantes", dit Jean-Michel Fauvergue, directeur du RAID
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Assaut à Saint-Denis : "On était en situation de guerre, avec des rafales incessantes", dit Jean-Michel Fauvergue, directeur du RAID
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Claire Gaveau
Claire Gaveau
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Au lendemain de l'assaut mené à Saint-Denis, le patron du RAID a apporté certaines précisions sur cette opération spectaculaire où 5.000 munitions ont été tirées dans les rangs des forces spéciales. Jean-Michel Fauvergue a notamment évoqué "l'opération la plus violente" de sa carrière précisant qu'en tant qu'unité, le RAID "se met au service d'autres directions".

Dans le cadre de l'enquête sur les attentats perpétrés vendredi 13 novembre à Paris et aux abords du stade de France, les forces de l'ordre ont mené cette opération spéciale où huit personnes ont été interpellées mais aussi où deux terroristes présumés ont trouvé la mort. Parmi les victimes ? Hasna Ait Boulahcen, la kamikaze qui a fait exploser sa ceinture d'explosifs repoussant ainsi les limites des combattants de l'État islamique.

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Jean-Michel Fauvergue, qui était "à la manette pour décider du plan d'attaque générale", assure que les terroristes présumés ne voulaient en aucun cas se rendre. "Une fois que vous avez subi des jets de grenade et des tirs de kalachnikovs pendant 30 à 45 minutes, vous êtes assurés qu'ils ne veulent pas se rendre", a-t-il commenté. Et ce avant d'expliquer le déroulement de l'opération : "Il y a eu ces premiers tirs qui ont commencé à 4h16, puis il y a eu des ripostes. On a ensuite développé notre opération, tout doucement".

Mais l'opération ne s'est pas déroulée comme prévue alors que la porte d'entrée de l'appartement dans lequel étaient retranchés les terroristes n'a pas cédé sous les explosifs utilisés. "La porte blindée, on devait l'ouvrir à l'explosif. Ça nous permet d'ouvrir et aussi d'avoir un objet de sidération. Mais comme cela arrive parfois, la porte a résisté et on a dû s'y prendre à plusieurs fois donc l'effet de surprise n'a pas eu lieu", a-t-il regretté avouant que "sur les 30 ou 40 minutes, on était en situation de guerre avec des rafales incessantes".

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