Elles envahissent les plages des Antilles, rendent malade la population. Les échouages de sargasses ont des répercussions catastrophiques en Martinique et en Guadeloupe. Mais l’espoir vient de l’espace. Pour mieux combattre ces algues brunes, les autorités ont recours au satellite.
La technologie sera présentée jeudi au salon des sargasses, "Sarg'Expo", car ces algues démoniaques ont désormais un salon à Point-à-Pitre, où sont dévoilés les derniers moyens de les combattre. Ces algues sont arrivée en 2011. Elles envahissent régulièrement les plages de Martinique et de Guadeloupe.
Elles sont toxiques quand elles se décomposent. Il faut absolument les enlever dans les 48 heures, sinon les conséquences sont épouvantables. Elles dégagent un gaz qui sent mauvais, les gens dorment avec des masques. Cela donne envie de vomir. Le gaz oxyde aussi les appareils électro-ménagers et fait noircir la peinture.
Donc, grâce au satellite, on peut prévoir quand elles arrivent. C'est une filiale du Centre national d'études spatiales (CNES), qui utilisent depuis l'espace des caméras et des radars. Même la nuit, ou quand il y a des nuages, l'entreprise suit sur des cartes les bancs de sargasse. Et Météo France, depuis le mois de juin, prévient les autorités locales, pour piloter tout de suite le ramassage.
Ces algues naissent dans l’Atlantique au large du Brésil et remontent vers le nord avec les courants. La principale raison de leur prolifération, c'est l'agriculture intensive en Amazonie, avec d'énormes quantités d'engrais, emportés dans l'océans par le fleuve. Des engrais qui nourrissent les sargasses.
Les conséquences économiques sont énormes. Quand elles arrivent, les hôtels doivent fermer, les plages sont impraticables, les pêcheurs ne peuvent plus sortir. La solution est donc de les ramasser le plus vite possible. Et depuis cet été, grâce à l'aide du satellite.
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