Alzheimer : un effort particulier sur l'accompagnement des malades
REPLAY - Le plan présenté par le gouvernement risque de pâtir d'un budget faible, trois fois moins élevé que celui du plan précédent.
Un million de personnes souffrent actuellement de maladies dégénératives. Ces maux, qui rongent les organes jusqu'au handicap, peuvent prendre la forme de Parkinson, Alzheimer ou de la sclérose en plaques, par exemple. Le gouvernement a présenté ce mardi 18 novembre un plan quinquennal afin d'améliorer la lutte contre la maladie.
Les priorités de ce plan, le quatrième à concerner Alzheimer depuis les années 2000, sont l'amélioration du diagnostic, de la qualité de vie des malades et de leurs aidants ainsi que le développement de la recherche. Il manque cependant d'actions concrètes malgré quelques nouvelles mesures, notamment concernant l'accompagnement des malades.
Les aidants pris en compte
Il est notamment prévu de mettre en place 74 nouvelles équipes spécialisées Azlheimer (infirmiers, aides-soignants, ergothérapeutes) capables d'intervenir à l'hôpital ou à domicile ; des expérimentations sur Parkinson et la sclérose en plaques ainsi que la prise en compte des aidants (soutien psychologique, formation et droit au répit).
Mais ce plan n'est pas financé. Son budget de 500 millions d'euros est trois fois moins élevé que celui du plan précédent. Alors que la moitié de cette somme concernera le volet médico-social (plateformes de répit et aide à domicile), aucun calendrier n'est actuellement prévu. La date du prochain comité de pilotage, chargé de suivre ces mesures, n'a, en effet, pas été divulguée.
