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Alpes : au plus près de la nidification des gypaètes barbus
Les gypaètes barbus ont été réintroduits dans les Alpes après avoir disparu. La naissance des oisillons est très surveillée.
Un gypaète barbu dans les Alpes italiennes
Crédit : VANINA LUCCHESI / AFP
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En Haute Maurienne, dans le parc national de la Vannoise, le début du printemps est la période de reproduction d'un grand rapace. : le gypaète barbu. Après avoir disparu dans les Alpes au début du XXe siècle, il a y a été réintroduit.
Ce vautour, dont l'envergure peut atteindre 3 mètres est actuellement l'objet de toutes les attentions afin que la naissance de leurs petits, les gypaétons, se passe dans les meilleures conditions.
Les gardes du parc de la Vanoise observent, 1.800 mètres à d'altitude, un nid de gypaètes installé dans des parois. "Je vois que la femelle est bien couchée dans son nid, nous raconte l'une d'entre elle. Il faut qu'elle couve pendant 55 jours, elle alterne avec le mâle".
Ces oiseaux ne doivent pas être dérangés, les touristes et pratiquants de la montagne ont interdiction des les approcher. Les hélicoptères et parapentes ne doivent pas survoler les nids. S'ils sont dérangés, les gypaètes prennent peur, quittent le nid et laissent l'œuf ou l'oisillon en proie aux prédateurs, tels que le grand corbeau.
L'arrivée du bébé gypaéton est prévu pour début avril. "La naissance est toujours un moment émouvant, il va mettre près de 50 heures a percer la coquille", explique une garde du parc.
