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Alexandre Romanès, fondateur du cirque tzigane Romanès.
Crédit : JOEL SAGET / AFP
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Le journée internationale des Roms est célébrée ce dimanche 8 avril. En France, ils seraient entre 15.000 et 20.000 et autour de 15 millions à travers le monde. "Je n'aime pas du tout le mot 'rom', je trouve que 'tzigane' c'est tellement plus joli", explique Alexandre Romanès, directeur du cirque Romanès installé à Paris.
"Et puis, quand on est entré en Europe, par la Grèce, on s'appelait les Tziganes et toutes ces appellations que l'on a eues après - manouche, bohémiens, romanichelles, gitans - finalement ce sont des appellations que vous nous avez données", résume-t-il au micro RTL. L'entrée de ceux qui ont "toujours été des nomades", a eu lieu "il y a 500 ans", raconte Alexandre Romanès, également poète.
Dans la société, le mot "rom" véhicule parfois des choses négatives et peut être associé à des gens pas toujours fréquentables. "Là, on tombe dans le racisme et dans l'antisémitisme", regrette Alexandre Romanès, qui estime qu'il est "très difficile" de changer la perception des gens sur les Roms.
On est une société matriarcale
Alexandre Romanès
C'est la musicalité qui réside dans le mot Tzigane qui plaît tant à Alexandre Romanès. La musique qui occupe une place centrale dans la culture tzigane. "Maintenant, on commence même à venir à la poésie, je ne suis plus tout seul. C'est tout nouveau", assure-t-il. Et d'expliquer qu'il y a des années, des siècles de cela, l'écrit ne primait pas. "On ne faisait pas de livres, mais on avait nos proverbes. On a des proverbes tout à fait exceptionnels : 'Ne te moque jamais des riches, ça pourrait t'arriver'".
Alexandre Romanès loue la richesse de la culture tzigane et regrette qu'elle soit méconnue. "On est une société matriarcale, ce sont les femmes qui décident les choses. Et moi je dis toujours heureusement qu'elles décident."
Comment décrire la culture tzigane, au-delà de sa musique, sa danse et son art du cirque ? Alexandre Romènes peut le faire, dans un résumé qu'il juge toutefois "très réducteur". "On ne fait pas de sport, on ne le regarde pas. On ne suit pas la mode. La réussite sociale n'a aucun sens. Le sens de la famille est très fort. Nous ne votons pas. On a compris que le terrain préféré du diable, c'est la politique ; donc nous restons sur nos terrains. Et la croyance en Dieu est très puissante".
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