Courtisé par le monde entier, Alexandre Mars est un peu le Bill Gates français. Depuis qu'il a 17 ans, il crée des sociétés qu'il revend avec succès et à 40 ans il a décidé de se consacrer son temps et son argent aux autres. Résidant à New York, le Français, qui de son propre aveu "concilie le meilleur et le pire des cultures française et américaine", a créé Epic en 2014. Il s'agit d'une fondation philanthropique qui souhaite redistribuer les dons de gens fortunés à des associations pour les enfants et les jeunes en difficulté.
"Aimer et aider les gens ne passent pas forcément par l'argent. Cela passe par du temps, des compétences..." explique le père de famille. Son but avec cette fondation est de connecter les gens qui veulent faire des choses avec ceux qui en ont besoin. Tout l'argent qui passe par son service va directement aux organisations sélectionnées. "Le but n'est pas de faire de l'argent. C'est la première fois que ça m'arrive" souligne-t-il. Le coût de fonctionnement d'Epic est de 2 millions de dollars par an, qui viennent directement de sa poche.
Ce n'est pas le privé ou le public qui est le plus à même de faire le bien, c'est le lien entre les deux.
Alexandre Mars, entrepreneur philanthrope
Quasiment inexistantes en France, les fondations philanthropiques sont devenus un pilier de la culture américaine. L'an passé, les Américains ont donné 360 milliards de dollars à des causes diverses. Dernier exemple en date, le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, qui a annoncé cette semaine le don de 99% de ses actions à sa nouvelle fondation, la "Chan Zuckerberg Initiative". Soit 45 milliards de dollars. Alors que certains critiquent cette action, arguant qu'il ne donne pas sa fortune, mais qu'il s'engage à l'investir, Alexandre Mars, qui connaît personnellement le milliardaire, assure que peu importe les raisons pour lesquelles il le fait, "le tout c'est qu'il le fasse".
Pour conclure ce Journal inattendu, Alexandre Mars a souhaité écouté La Marseillaise, car selon lui, il "faut qu'on soit fiers". Expatrié aux États-Unis, il confie se sentir profondément Français et aimer la France où "l'on fait des choses extraordinaires" et déplore que tout le monde ne le pense pas. À l'inverse, aux États-Unis, les Américains sont éduqués dès le plus jeune âge à être fiers de ce qu'ils font. "Cet optimisme est intéressant. Il faut qu'on arrive à en avoir plus en France" assure-t-il.
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