Déployé ce dimanche 16 août pour retrouver le jeune Rifki âgé de 4 ans, enlevé à Rennes, le plan alerte enlèvement a une nouvelle fois démontré sa redoutable efficacité. Chacun de ses déclenchements a permis de retrouver les enfants enlevés.
Cette alerte enlèvement est la seizième depuis que le dispositif existe. Testé en 2005 dans le Maine-et-Loire lors de la disparition de la jeune Aurélia, ce système a ensuite été généralisé à l'ensemble de l'Hexagone en 2006.
C'est au procureur du département où a lieu l'enlèvement qu'il incombe de lancer l'alerte. En amont, celui-ci doit s'assurer qu'il s'agit bien de l'enlèvement d'un mineur, et réunir preuves, indices et témoins du rapt pour éviter tout canular ou toute fausse alerte.
Une fois l'enlèvement du mineur avéré, l'alerte est envoyée à tous les médias et aux réseaux sociaux, qui sont tenus de la diffuser régulièrement. Les panneaux d'autoroute et les gares relaient également l'information. C'est d'ailleurs en gare de Libourne que le ravisseur de Rifki a été appréhendé avec l'enfant, sain et sauf.
En cas d'alerte enlèvement, les témoins peuvent contacter le 0800.358.335 ou envoyer un courriel à alerte.enlevement@interieur.gouv.fr, afin de fournir des informations sur l'enfant ou le suspect.
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