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La cour de récréation d'une école primaire (illustration).
Crédit : FRED DUFOUR / AFP
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Un appel à agir. Dans une lettre ouverte publiée par La Tribune dimanche, un collectif citoyen de parents d'élèves appelle Emmanuel Macron à "protéger" les enfants, après une série de signalements d'agressions sexuelles dans des écoles, notamment à Paris. "Nous sommes #MeTooÉcole. La voix de parents, de citoyens, d'enseignants unis dans un même combat : lutter contre les violences faites aux enfants dans les écoles", ont-ils écrit dans le texte publié ce dimanche 7 décembre.
"Tout commence par des pleurs, des peurs, des cauchemars ou des comportements inhabituels. On relativise… jusqu'au jour où une information révèle que ces changements sont les conséquences de violences physiques, morales ou sexuelles", alerte le collectif fondé le 20 novembre dernier.
Cet appel à une "prise de parole et des actions fortes", lancé à la fois au chef de l'État et à son épouse Brigitte Macron, survient après une série de signalements d'agressions sexuelles commises sur des enfants dans des écoles maternelles, plus particulièrement dans le cadre du périscolaire.
En 2025, trente animateurs ont été suspendus, dont seize pour des suspicions de faits à caractère sexuels, un chiffre stable par rapport aux deux années précédentes, d'après la mairie de Paris. Dans le même temps, quinze enquêtes ont été ouvertes pour des agressions sexuelles dans des écoles maternelles parisiennes, selon le parquet de Paris.
"Comment imaginer que l'on puisse confier son enfant à l'école en toute confiance et que de tels actes puissent y être commis ?", interroge le collectif. "Derrière ces faits, c'est toute une culture de la gifle, du 'ce n'est pas si grave', qui continue de protéger les adultes plutôt que les enfants."
"Les parents se retrouvent désemparés et seuls avec leur incompréhension face à des institutions qui ne veulent pas faire de vagues", lit-on dans la lettre. "L'enfant, lui, est prié de retourner en classe, comme si sa douleur et sa parole n'avaient aucune valeur."
À la suite des révélations, la ville de Paris a annoncé un plan de lutte contre les violences sexistes et sexuelles faites aux enfants dans les écoles, a créé un poste de défenseur des enfants et promis un renforcement de la formation des animateurs du périscolaire.
Le collectif #MeTooÉcole réclame un "contrôle systématique" des antécédents des professionnels au contact des enfants, un "protocole clair pour chaque école avec signalement et protection immédiate de l'enfant" ou encore le lancement d'une enquête administrative et d'un audit national des écoles et structures périscolaires, "en commençant par Paris".
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