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Cargo échoué à Anglet : 20 tonnes de carburant se sont "vraisemblablement" dispersées

Le sous-préfet de Bayonne a reconnu que vingt tonnes de carburant se sont "vraisemblablement" dispersées dans la mer après le naufrage d'un cargo à Anglet.

Un cargo espagnol s'est échoué à Anglet (Pyrénées-Atlantiques) le 5 février 2014.
Crédit : AFP / GAIZKA IROZ
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Alors qu'une nouvelle tentative pour accéder à l'avant de l'épave doit avoir lieu ce jeudi 6 février, le sous-préfet de Bayonne a indiqué que les vingt tonnes de carburant stockées dans la partie arrière du cargo espagnol échoué à Anglet(Pyrénées-Atlantiques) se sont "vraisemblablement" dispersées dans la mer. Patrick Dallennes a fait état d'"une dispersion forte cette nuit", en raison de la houle, "puis une dilution", ce qui, selon lui, ne devrait pas entraîner de pollution directe des plages.

Le carburant stocké dans cette partie du navire est en effet "plus léger que l'eau", "flotte et s'étend à la surface en des milliers de micro-gouttelettes qui se diluent dans l'eau", a précisé Jean-Luc Antoine, de la cellule technique du Centre d'expertises pratiques de lutte antipollution (Ceppol) de la Marine nationale. Le sous-préfet de Bayonne a par ailleurs confirmé que des experts de la société d'assurances du cargo, épaulés par des pompiers et accompagnés notamment de membres du Ceppol, n'avaient pas réussi, dans la nuit de mercredi 5 à jeudi 6 février, à accéder à l'arrière de l'épave.

Le délai de démantèlement de l'épave dépendra des conditions climatiques

Ils feront une nouvelle tentative ce jeudi 6 février vers 15H00, à marée basse, pour vérifier si les quelque 70 tonnes de carburant stockées dans cette partie de l'épave s'y trouvent toujours. Le cas échéant, ils étudieront les moyens de pompage possibles. Une société néerlandaise, mandatée par l'assureur de l'armateur et spécialisée dans la prise en charge de bateaux en grande difficulté, serait alors chargée de l'opération.

"L'aspiration" du gazole et "le démantèlement de l'épave peuvent aller très vite" ou prendre aussi plus de temps "jusqu'à trois semaines", en fonction des conditions climatiques, a précisé de son côté le capitaine de vaisseau Jean-Bernard Cerutti, directeur du Ceppol. Le premier niveau du plan Polmar, qui permet la mobilisation de moyens en mer et sur terre, reste activé, a précisé le sous-préfet. L'Agence régionale de santé (ARS) a effectué des prélèvements d'eau pour des analyses. Les résultats devraient être connus "sous 24H00".

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