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Bébés morts à Chambéry : la source de la contamination reste inconnue

Le ministère de la Santé refuse de révéler l'identité du laboratoire tant que l'origine de la contamination n'a pas été trouvée. Le parquet de Chambéry envisage plusieurs pistes dans son enquête.

La ministre de la Santé, Marisol Touraine, à l'hôpital de Chambéry, le 5 janvier 2014.
Crédit : AFP
La rédaction numérique de RTL
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Le germe qui serait à l'origine du décès des trois nourrissons a été transmis à l'Institut Pasteur. Le but est d'identifier cette bactérie afin de remonter à la source de la contamination.

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L'enquête est en cours
00:00:53

L'enquête est en cours

Le laboratoire d'où proviennent les poches est connu. Mais le ministère de la Santé refuse de révéler son nom. Et il ne le fera pas tant que sa responsabilité ne sera pas prouvée. De son côté, le parquet de Chambéry a ouvert une enquête, indiquant qu'il ne communiquerait plus sur ce dossier avant la semaine prochaine au plus tôt.

D'après un rapport de l'Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) de 2006, il y a deux fabricants de poches de ce type en France : Fasonuts et Marette. Et selon le site internet de la Nouvelle République, Fasonuts a déjà cherché à se dédouaner en déclarant qu'il "n'est pas le fournisseur de l'hôpital de Chambéry".

En vertu du principe de précaution et afin d'éviter toute nouvelle contamination, la totalité des poches suspectes issues du même lot ont été retirées avant le 17 décembre, et depuis aucun autre cas suspect n'a été signalé.

"On ne peut exclure une infection liée au service"

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La contamination peut provenir d'un ingrédient utilisé par le laboratoire. Mais elle a pu avoir lieu pendant le transport, ou même à l'hôpital.

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"Il y a toujours un risque d'infection"
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Ces poches de nutrition sont "de pratique quotidienne à l'hôpital dans tous les services de réanimation ou de soins intensifs néonatals" comme le rappelle le docteur Pierre Foucaud, chef du service pédiatrique au centre hospitalier de Versailles. Et même si elles doivent être préparées de manière stérile, "on ne peut exclure une infection liée au service" affirme le docteur Pierre Foucaud. "Il y a toujours un risque d'infection", ajoute-t-il, "parce que ces solutés sont véhiculés par des cathéters".

Dès samedi, la direction de l'hôpital a déclaré qu'elle assumera sa responsabilité si elle était mise en cause.

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